Forum des élèves de Polyphonies, école à distance d'écriture musicale et de composition.
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Bonjour Jean-Luc,
Dans votre correction de ce canon en Mim à la 2nde,
vous évoquez cette notion de complémentarité rythmique.
Est-elle selon vous assimilable de façon générale aux autres variables de complémentarité que l'on a vu précédemment (intervalles, notes fonctionnelles, etc...) ou bien ne concerne t-elle ici que les "contraintes" propres à l'exercice (contre-shème en principe en notes ponctuantes ?) ? Je suppose que c'est de cela qu'il s'agit mais étant donné que vous utilisez le même terme...
Bonne journée
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Cela rejoint les autres notions de complémentarité abordées. Nous ne pouvons la travailler en contrepoint car l'énoncé ne permet pas d'en jouer. C'est surtout avec le contre-schème que l'on peut l'aborder. C'est important car cette complémentarité rythmique sera essentielle en composition
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Je suis un peu surpris par votre réponse. A t-on abordé cette notion précédemment ? J'ai un peu de mal à la cerner également...
Dans le cas de canon en 9/8, je m'étais amusé à essayer d'imiter l'ex du cours en jouant justement sur l'ambiguïté rythmique que permet cette métrique et sur l'alternance des valeurs courtes et longues aux 2 voies. De ce point de vue, je ne vois pas bien en quoi ce canon serait moins "complémentaire"...
Pourriez-vous SVP préciser ce que vous entendez par "complémentarité rythmique" et pointer ce qui cloche à ce niveau dans l'ex ci dessus ?
Merci d'avance
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Votre question m'étonne un peu aussi. Dans une précédente correction, je vous avais demandé d'alterner schème et contre-schème. Dans votre exemple, on ne peut différencier les éléments car il n'y a que des schèmes ici.
Pour la notion de complémentarité rythmique et donc des figures métriques, il faut revenir au cours 30 sur le contre-schème où il est dit:
"Le contre-schème doit présenter une figure métrique plus simple et la plus contrastée possible avec le schème". Dans les exemples du cours, avec une pulsation à la noire, les contre-schèmes sont en noires.
Cette recherche de complémentarité rythmique vaudra durant tous les cours de composition.
Je reconnais que les exemples du cours sur le canon n'avaient pas été pensés dans ce sens lorsque j'ai fait ce cours il y a une quinzaine d'années. J'écrirai prochainement une aide aux exercices à ce sujet.
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Merci pour cette mise au point.
J'avais bien noté votre remarque sur le sujet dans la précédente correction mais ayant commencé cette série avant la réception du corrigé de la précédente, je n'y suis pas revenu (il faut dire aussi que je trouvais ce petit canon bien réussi ). Je ne lui avais par ailleurs pas accordé suffisamment d'attention. En fait, les différents exemples des derniers cours induisent un peu en erreur dans la mesure où, contrairement aux autres variables de complémentarité, la question du rythme semble y être relativisée. On ne sait plus très bien si cette complémentarité shème / contre-shème telle qu'elle est définie au départ tient simplement de la contrainte d'ordre pédagogique ou de quelque chose de plus fondamental.... Du coup, la tentation est grande de s'en abstenir... Comme en plus, personnellement je suis assez sensible à ce genre de "double bind" (du genre "faites ce que je dis, faites pas ce que je fais")...
Une "aide aux exercices" qui recadrerait ces cours sur le canon serait effectivement bienvenue.
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Je comprends la frustration de ne pas pouvoir écrire deux lignes libres. C'est à cette tentation que j'ai d'ailleurs succombé en réalisant le cours. !) Mais les réalités de la pédagogie sont passées par là et je me suis rendu compte qu'il était plus utile de travailler la complémentarité rythmique également dans ces canons en vue de la composition approchant.
Une aide aux exercices viendra bientôt, c'est promis
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J'ajouterais, pour appuyer vos propos sur "les réalités de la pédagogie", qu'en réalisant la dernière série en respectant scrupuleusement le principe énoncé, je me suis rendu compte que celui-ci oblige parfois à certaines solutions auxquelles on ne penserait pas forcément avec la possibilité de s'appuyer sur des notes supplémentaires ds le contre-shème...
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Eh oui. Ce n'est pas pour rien que l'on pratique généralement ainsi en composition
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Et pourtant, s'il est sans doute très "utile" d'apprendre à manier cette contrainte du point de vue pédagogique, ça limite qd même pas mal les possibilités d'expression et de cheminement mélodique, non ? En tout cas, ds le cadre de ces canons...
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Non, car il faut apprendre à créer des mélodies expressives dans un cadre donné. Ce sera d’ailleurs ainsi en composition.
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