Cette notion de consonance et dissonance en écriture dépend du langage dans lequel on se trouve.  Globalement, jusqu'à Debussy, toute note dissonante doit être résolue et la 7ème en fait partie. Debussy dans de nombreuses pièces  ne les résout plus systématiquement. La note dissonante perd sa fonction et en même temps sa raison d'être. Toute note peut être intégrée dans l'accord sans être considérée comme dissonance. Celle-ci n'existe plus en fait. A partir de Debussy, les compositeurs ont pris en compte cette nouvelle notion et le langage a énormément évolué. Les musiques que l'on aborde dans les sessions d'arrangement viennent après. Mais bien souvent de facture très classique, elles comportent de temps en temps des dissonances non résolues. Il est difficile parfois de les analyser car l'intention du compositeur n'est pas toujours claire.

Dans cet exemple particulier, nous n'avons pas encore abordé les 9èmes. C'est surtout pour cela que je ne l'analyse pas ainsi mais on aurait pu le faire ici

La musique de Debussy n'est pas moins "organisée", bien loin de là car souvent il est aussi rigoureux que Bach. Mais c'est le langage qui peut désorienter facilement, en raison justement de cette nouvelle manière de prendre en compte les dissonances.

C'est un élément essentiel en effet.