C'est une question de tessiture de voix: il y a trop de différences de "hauteur" entre le soprano et le ténor ou entre l'alto et la basse pour pouvoir respecter la règle des 3 octaves...

Cette règle signifie pas plus de trois mesures de suite ou pas plus de trois  notes de suite entre deux voix?

Eviter le parallélisme de tierces ou de sixtes n'est pas une "règle" en contrepoint. On pourrait très bien écrire des lignes complètes en parallélisme. Cela sonnerait très bien Bach le fait d'ailleurs très souvent dans ses cantates par exemple. Ce procédé n'est pas en fait l'ajout d'une seconde voix. C'est une simple doublure du même type que la doublure à l'octave d'un instrument par un autre.  L'objectif est d'enrichir le tissu sonore.

Mais en contrepoint, on cherche à écrire des lignes indépendantes. Alors combien de temps deux voix peuvent être en parallélisme de tierces ou de sixtes sans perdre leur autonomie?

J'aimerais avoir votre avis

En effet, j'ai répondu à côté en pensant répondre  à une question sur les parallélismes de sixtes ou tierces. En fait, le principe est le même: C'est d'abord le nombre de 3 mesures dépassant l'octave entre deux voix qu'il ne faut dépasser. Mais si vous avez 4 notes au levé par exemple, il ne faudra hésiter à réduire le nombre de notes dépassant l'octave si vous souhaitez que la polyphonie reste homogène. Deux mesures à 4 notes contre une dépassant l'octave seront alors suffisantes.

Bonjour Jean-Luc et Fabdoul

Je vais répondre d'abord à la question de Fabdoul : noter les renversements des accords au levé me permet de vérifier, par exemple, que je ne fais pas de passages de a à F en mouvement disjoints à la basse, ou de tierce montante en F-F. Mais dans la version définitive à rendre à Jean-Luc, ce n'est pas la peine de noter le renversement de l'accord au levé.

Jean-Luc, merci pour cette information que je vais recopier soigneusement. Ici, à la fin de l'exercice, le ténor et la basse sont quand même très éloignés. J'ai déjà passé presque 4 heures sur cet exercice, en voulant conserver la linéarité de la ligne de basse du début, je me retrouve assez coincée sur la fin. Je suis bien contente de ne pas avoir à recommencer cet exercice une fois de plus et vais pouvoir aborder les deux derniers de la série...

Merci et à bientôt.