Forum des élèves de Polyphonies, école à distance d'écriture musicale et de composition.
Vous n'êtes pas identifié.
Bonjour,
En analysant l'exemple du cours, je me rend compte qu'il me reste des zones d'ombre...fondamentales.
1° Comment trouve-t-on l’harmonie IV ? sur quelle note faut-il se baser ?
2° L’harmonie de la noire pointée à la basse, se prolonge sur deux pulsations ?
3° Pourquoi un retard « R » ici ? et puis la quarte n’est pas résolue à la basse ?
4° Il s’agit bien d’un « Non-pivot au posé » ?
merci par avance.
Hors ligne
1- Ici vous avez trois choix avec la note do: les accords I, IV ou VI puisqu'il n'y a pas de note au posé et que fa, suivi d'un intervalle disjoint est une dissonance (5) résolue. On choisit librement mais le plus simple est de considérer que fa partie de l'accord.
2- en effet, l'harmonie IIa dure les deux pulsations ici. Si on avait choisi une harmonie VIb, le fa de la basse était un retard. Mais cela aurait été un choix moins logique.
3- L'accord est fa-la-do. Le ré présent dans la mélodie est dissonant: c'est donc un retard résolu sur do.
4- A deux voix, on ne parle plus de non-pivot au posé mais de dissonance au posé. C'est bien le cas ici au posé puisque mi ne fait pas partie de l'accord
Hors ligne
Bonjour Jean-Luc et Fantasia,
3- Je vois plutôt un accord VI avec la-mi à la basse et ré-do au soprane. Donc la-do-mi, d'autant qu'il n'y a pas de fa sur cette pulsation.
Il y a bien le retard ré qui se résout sur do au soprane mais si on considère que mi est une dissonance qui se résout sur le fa de la mesure suivante, mi est alors une appoggiature.
Hors ligne
En effet, l'accord VI convient parfaitement ici. Cette pulsation comporte plus de notes de cet accord que l'accord IV. Toutefois, il faut quand même garder à l'esprit la possibilité de disposer de plusieurs accords pour une pulsation. Ainsi, si l'on doit ajouter une troisième ou une quatrième voix, on sait que l'on peut ajouter un mi pour obtenir un accord IV ou un fa pour un accord IVa.
Hors ligne
Tout à fait, VI ou IVa sont deux accords possibles.
Hors ligne
merci à tous les deux !
bonne soirée
Hors ligne
charmuzelle a écrit:
Bonjour.
Concernant le point 1- , si l'accord est IV, alors FA à la basse n'est pas une appoggiature mais une consonance, n'est-ce pas ? J'ôte le "a" donc...
5) Je voudrais aussi savoir pourquoi on voit à trois endroits des " P x " en gris sur cet exemple, et s'il faut en tenir compte ou non.
Le premier fait partie de l'analyse mélodique du schème, OK. Mais les deux autres ? (mesures 4 à la basse et 5 au soprane) Ils sont là par erreur, non ?
6) Et aussi, je vois un gros parallélisme disjoint dans la coda : Sol-Ré Sol(grave)-Si. C'est autorisé parce que c'est dans la coda ?
7) Mesure 4, le MI du soprane n'est pas dans l'harmonie. (Il forme une octave avec le MI note de passage à la basse). Pour moi c'est une appoggiature : j'ajoute "a".
8) Mesure 6 deuxième temps, il me semble que l'harmonie devrait être VI et non IVa, ou alors il faut indiquer MI comme appoggiature.
9)Mesure 7, je sens plus un V7 qu'un V avec FA appoggiature. Puisque cette septième se résout bien à la seconde en descendant...
Merci et à très vite pour mes autres questions sur ce cours.
Dernière modification par charmuzelle (03-08-2017 18:07:44)
Hors ligne
1: en effet, fa est une consonance
5: Seuls les premiers messages du schème initial sont les analyses mélodiques. Les autres sont effectivement présents par erreur.
6: Concernant le parallélisme disjoint, la dernière note au levé dans la mélodie est fa-mi, il y a donc un mouvement conjoint. Bien sûr, les voix ne sont pas complémentaires en raison des mouvements disjoints dans les deux voix mais par contre, ce n'est pas gênant dans la coda.
7: Très juste pour l'appogiature
8) en effet, c'est l'un ou l'autre
9) on peut en effet considérer V7 ici
Hors ligne
Bonjour Jean-Luc
Merci pour vos réponses.
C'est ici que je vois un parallélisme disjoint, donc en cours de mesure,entre deux consonances :
Ce n'en est pas un ?
Bon week-end à tous.
Hors ligne
Les deux voix ne sont pas très complémentaires mais on ne peut pas considérer qu'il y a un réel parallélisme disjoint. L'enchaînement d'un accord à l'autre s'effectue avant tout par les deux dernières notes de la pulsation: fa-mi dans la voix supérieure et sol-do à la basse.
Les deux voix ne sont pas très complémentaires mais nous sommes dans la coda cadence et là, on y est très libre.
Hors ligne
Donc on ne peut pas avoir de parallélisme disjoint en cours de mesure ?? C'est valable aussi en contrepoint ?
Le parallélisme disjoint n'est à considérer qu'entre deux posés ?
Dernière modification par charmuzelle (09-08-2017 11:45:41)
Hors ligne
Il me semble qu'on est ici dans le cas très spécifique de la coda où l'amplitude des notes est à souligner pour préparer la cadence.
Donc à ne pas utiliser tel quel en contrepoint.
Pour moi, il y a bien un parallélisme disjoint mais sur un saut d'octave à la basse (saut d'octave qui n'est pas permis en contrepoint)
Hors ligne
Bonjour et merci :-)
Sachant cela, je me suis permis de mettre quelque chose de semblable (ce que j'appellerais "un parallélisme disjoint en cours de mesure") dans la coda d'un de mes exercices :
Mais bof, cette coda pleine de successions de quartes (diminuée puis juste, puis augmentée puis juste) ne doit pas être la meilleure solution pour conclure l'exercice. J'ai un peu de mal à voir ce qu'on peut faire ou non en coda, sans doute faudra-t-il étudier les codas des grands compositeurs pour trouver des idées.
Dernière modification par charmuzelle (13-09-2017 12:26:57)
Hors ligne
Ce parallélisme au sein de la coda cadence peut convenir en effet..
Ce serait bien en effet de vous inspirer des grands compositeurs pour les codas. Quelques pièces de Bach suffiront (suites de danses par exemple). Il y a plusieurs codas-cadences par pièces.
Hors ligne
Pages: 1