Forum des élèves de Polyphonies, école à distance d'écriture musicale et de composition.
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Bonjour à tous,
Ces deux cours, dont le travail est basé sur des Lieder de Schubert, m’ont permis de découvrir, non pas le compositeur ni le répertoire du Lied, mais mon propre intérêt vis-à-vis de la mise en musique d'un texte.
La grande spécificité par rapport à la musique instrumentale est qu'il faut trouver la bonne adéquation entre : 1) la prosodie, 2) les climats/sentiments véhiculés par le texte, 3) la structure et la forme musicale. Cela représente pour nous un challenge et un défi supplémentaire. Par ailleurs, les différences entre le poème de l’œuvre support du cours et celui que nous choisissons rend ce panorama encore plus complexe : le texte choisi peut sur les points 1) et 2) "diverger" du texte support et il nous faut "jongler" vis-à-vis du respect du point 3) qui est bien évidemment essentiel pour une pièce écrite, composée.
Paradoxalement, ce champ de contraintes, qui à première vue pourrait sembler bloquer notre créativité, la stimule au contraire. C'est là que la rigueur de l'enseignement de Jean-Luc dans tous les cours précédents est d'une grande aide, car elle est la force qui nous guide vers une solution. A chaque correction, j'ai pu voir que les mesures où je percevais non pas une erreur d’écriture mais, pourrait-on dire, un point faible par rapport au reste de mon envoi, étaient "pointées du doigt" par Jean-Luc. Et du coup cela m’a forcé à aller au-delà de limites, qu’il ne me semblait de prime abord pas possible de dépasser, pour améliorer ma pièce en la rendant encore plus cohérente vis-à-vis des trois grandes préoccupations que j’ai citées plus haut : forme/structure, prosodie, représentation en musique des émotions du texte.
Je crois que nous touchons là à l’une des grandes forces de l’enseignement de Polyphonies.
Bien musicalement,
Pascal
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Merci beaucoup Pascal pour ce beau témoignage
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