Forum des élèves de Polyphonies, école à distance d'écriture musicale et de composition.
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Bonsoir,
Nous avons vu que la préparation des quintes ou des octaves impliquant une voix intermédiaire nécessitait un mouvement conjoint à l'une des voix. Mais est-ce que le cas suivant est toléré :
D'un point de vue strictement harmonique, l'arrivée sur la quinte sol-ré entre le ténor et l'alto au second accord Va se fait en mouvement disjoint (fa et mi sont des notes de passage). Peut-on considérer que ce mouvement dynamique "adoucit" le mouvement, donc peut être accepté ?
Dans d'autres cas, le mouvement dynamique permet des choses non autorisées en cas standard (je pense en particulier aux tierces montantes à la basse), d'où ma question.
Je vous remercie à l'avance et vous souhaite une bonne soirée.
Cordialement,
jlbellier.
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Bonsoir Jean-Luc B,
Oui, il me semble que ça pourrait fonctionner, je l'emploie dans mes exercices et Jean-Luc ne me fait pas de remarques mais ici, il se créé un parallélisme de quintes entre le ténor et fa - (mi) - ré de l'alto qui lui ne convient donc pas.
Mais Jean-Luc nous confirmera (ou pas) demain.
Bonne soirée.
PS: Je ne pensais pas qu'il pouvait y avoir parallélisme avec des dissonnances mais c'est ce qu'il ressort des remarques de Jean-Luc sur mon dernier corrigé 33a.
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Bonsoir Didier,
Merci pour votre réponse. Attendons l'avis de Jean-Luc.
Je vous souhaite une bonne soirée.
jlbellier.
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En effet, un mouvement dynamique comme celui-ci prépare suffisamment l'arrivée sur la quinte ou l'octave avec une voix intermédiaire.
Par contre, ce mouvement dynamique ne génère pas le parallélisme de quintes dont vous parlez, Didier et cela pour deux raisons. D'abord, si-fa est une 5-. Mais si l'intervalle était juste (par exemple si-fa#), la note de passage entre les deux quintes est suffisante pour le supprimer car fa# est une dissonance. Il aurait fallu que fa# ait été une consonance pour que le parallélisme soit effectif.
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Bonjour Jean-Luc,
En effet, le passage de 5- à 5 ne créé pas de parallélisme, je pensais au cas si-fa#
Par contre il y a parallélisme dans ce cas malgré la note dissonante mais je ne comprends pas ce qui fait la différence:
(nous sommes en Mi majeur.)
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Bonjour,
Merci à tous les deux pour vos réponses.
Jean-Luc a écrit:
D'abord, si-fa est une 5-. Mais si l'intervalle était juste (par exemple si-fa#), la note de passage entre les deux quintes est suffisante pour le supprimer car fa# est une dissonance. Il aurait fallu que fa# ait été une consonance pour que le parallélisme soit effectif.
J'ai oublié de préciser que j'étais en Do Majeur, donc le fa de l'alto est une note de passage entre les consonances sol et mi. La quinte si-fa est bien diminuée en effet.
Jean-Luc a écrit:
En effet, un mouvement dynamique comme celui-ci prépare suffisamment l'arrivée sur la quinte ou l'octave avec une voix intermédiaire.
Cela dit, ce qu'écrit Jean-Luc me rassure sur l'effet "adoucissant" des notes de passage. Plus besoin de passer trop de temps à "repasser" les exercices, si je puis dire. C'est Fabulon (euh, je veux dire fabuleux) !
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Bonjour Didier,
De ce que je comprends, il y a un effet mémoire sur les notes consonantes qui n'existe pas pour les notes fonctionnelles.
Dans l'exemple de jbellier, la note de passage Fa, qui crée la 5te, est suivie de la note de passage Mi. Cette dernière crée une 4te qui fait oublier la 5te précédente avant d'arriver sur la nouvelle 5te consonante.
Si le Fa avait été consonant, il aurait "résonné" par dessus la note de passage Mi et le parallélisme de 5te aurait été audible.
Dans votre exemple, la note de passage Si qui crée la 5te est juste avant la 5te consonante au posé. On n'a pas eu le temps de l'oublier.
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Merci Olivier pour cette précision, je pense également que c'est la proximité des deux notes qui fait qu'elles sont ressenties parallèles avec l'autre voix et de plus situés entre le dernier levé et le posé suivant, c'est tout à fait logique finalement.
Mais Jean-Luc devrait éclaircir ce point, n'en doutons pas.
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Merci Olivier pour votre réponse qui explique bien le principe. Pour résumer, la dissonance conjointe génère un parallélisme mais pas la dissonance précédente
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