Forum des élèves de Polyphonies, école à distance d'écriture musicale et de composition.
Vous n'êtes pas identifié.
Cher Jean Luc
Dans votre correction du premier exercice d’introduction du cours 4 vous nommez le premier accord de la troisième mesure comme un G# m en Do # mineur modal , accord qui se trouve dans une suite d'accord de La M et dans mon exercice je l'ai nommé comme vous comme un G#m mais comme un III d'un Mi M
Y a t il une règle qui fait que votre solution est plus adaptée que la mienne ?
On pourrait penser qu'il est préférable, autant se faire se peut, et bien évidemment en fonction du caractère que l'on veut donner à la mélodie, de choisir un accord dans le mode majeur, surtout pour un seul accord comme ici, quand la mélodie est en grande partie en mode majeur
Merci à vous
MIC
Hors ligne
Ce n'est pas une règle mais un principe qui reste valable la plupart du temps: on entre généralement dans un nouveau ton avec un accord sur les degrés V ou VII. Lorsqu'on constate l'entrée dans une nouvelle tonalité, on cherche d'abord si l'accord qui l'amène est un V ou un VII. C'est la plupart du temps le cas. C'est parfois l'accord II ou IV mais généralement l'accord V n'est pas loin.
Hors ligne
Merci pour cette précision importante
MIC
Hors ligne
Jean-Luc a écrit:
Ce n'est pas une règle mais un principe qui reste valable la plupart du temps: on entre généralement dans un nouveau ton avec un accord sur les degrés V ou VII.
Mais ici, ce n'est pas le cas puisque c'est un accord de degré I. Donc, je suppose que le Mi majeur sur un accord de degré III peut également faire l'affaire?
Si on veut absolument un degré V, c'est le Do# mineur modal qu'il faudrait choisir.
Hors ligne
Je ne vois pas pour quelle raison vous concluez à un accord I ici. Avec le ré# qui arrive, on entre bien dans un nouveau ton, do# mineur modal, et il s'agit bien d'un accord V dans ce ton. Pendant des siècles d'écriture, on a procédé ainsi pour entrer dans un nouveau ton. Ce n'est pas une règle en soi mais c'est ce que l'on peut constater. La démarche logique est donc celle-ci. On peut toujours se dire que celui qui a écrit la chanson n'a jamais travaillé l'écriture et qu'il tonule ou module avec des accords I... Mais faisons confiance en ses connaissances surtout s'il s'appelle Serge Gainsbourg
Hors ligne
Lui qui considérait la chanson comme un art mineur ...
Autant pour moi, c'est bien un accord V, j'ai confondu avec le premier exemple donné dans l'introduction du cours 04 qui lui module avec I7 en mode Bartok (W. Sheller, petit comme un caillou).
Toutes mes excuses les plus plates pour cette bévue.
Hors ligne
Ne vous en faites pas ! Ces erreurs d'analyse font partie intégrante de cette recherche ardue qu'est l'analyse. On cherche, on pense avoir trouvé, on s'aperçoit que cela ne colle plus, on y revient encore pour trouver une autre analyse. Mais est ce définitif?
Hors ligne
Bonjour à tous,
Didier parle un peu plus haut d'une modulation en mode Bartok avec I7 ?
De quoi s'agit-il ? Pouvez vous l'illustrer par un exemple issu d'une partition ?
Merci pour vos éclaircissements,
Pascal
Hors ligne
Le mode bartok est un mode dérivé du mineur harmonique majoré. La tonique est établie sur le IVème degré. Si l'on prend le mode de la mineur harmonique majoré, le mode de Bartok est le mode de ré, soit ré mi fa# sol# la si do.
Hors ligne
Merci Jean-Luc c'est très clair
Question subsidiaire : apprenons nous à "manipuler" de tels modes au niveau IV ou faut-il en complément suivre les modules d'arrangement pour cela ?
Pascal
Hors ligne
On travaillera avec les modes en abordant Debussy, Ravel et Stravinsky. On ne verra pas ce mode précisément mais une fois que l'on a saisi l'écriture modale....
Hors ligne
Pages: 1