Forum des élèves de Polyphonies, école à distance d'écriture musicale et de composition.
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Bonjour Jean-Luc,
Dans la présentation du second renversement, vous expliquez que cet accord doit s'amener et se quitter par mouvement contraire conjoint ou oblique. Par ailleurs, vous dites que les enchaînements VI-Ib et IIa-Ib (qui permettent d'arriver sur l'accord Ib par mouvement conjoint) ne sont pas à proprement parler de fausses cadences.
Sont-ce les deux seules "exceptions" ou peut-on, par exemple, utiliser l'enchaînement VIb-Ia, qui présente un mouvement oblique à la basse ?
Si ce n'est pas possible existe-t-il une raison, et qu'est-ce qui différencie l'enchaînement VIb-Ia des deux précédents, mis à part le fait que dans VIb-Ia, on quitte l'accord b, alors que dans VI-Ib ou IIa-Ib, on arrive sur l'accord b ?
Merci de votre aide et bonne journée.
Cordialement,
jlbellier
Session 3 - Cours 14
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jlbellier a écrit:
Sont-ce les deux seules "exceptions" ?
tout à fait. Ce sont les deux seules exceptions. Ce sont d'ailleurs des enchaînements que l'on rencontre souvent dans les œuvres classiques.
Il y a en effet une bonne raison à cela . Le second renversement est en effet peu propice aux cadences, son effet cadentiel étant trop faible. On peut donc arriver sur Ib avec les accords II ou VIa sans qu'il n'y ait perception de fausse cadence.
Pour la même raison, l'enchainement Vb I n'est pas suffisamment cadentiel pour conclure un exercice. VIIa remplace la plupart du temps fort avantageusement l'accord Vb.
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Bonsoir Jean-Luc,
Merci pour vos explications.
Cordialement,
Jean-Luc.
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