Forum des élèves de Polyphonies, école à distance d'écriture musicale et de composition.
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Bonjour à tous,
En suivant les règles régissant la construction des schèmes (pas plus de 3 rythmes simples, identifiables tonalement/modalement, plutôt équilibrés en A, sans trop d'intervalles difficiles), je suis plutôt embarrassé pour varier ceux-ci, car j'ai un peu l'impression de tomber toujours sur les mêmes motifs.
A celà s'ajoutent les contraintes de linéarité lorsque l'on passe d'un schème à son imitation (pour l'instant, je n'ai vu que les imitations semblables et contraires).
Peut-être me mets-je trop de barrières, ou me fais-je trop de noeuds au cerveau. Je suis preneur de tous les conseils avisés.
Merci d'avance.
jlbellier
niveau II - cours 22
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A la longue, effectivement, on tombe toujours sur les mêmes schèmes. Ce pourrait être intéressant que chacun publie ses schèmes pour donner des idées aux autres, mais je pense qu'on se rendrait compte que nous finissons par tourner tous autour des mêmes idées. Avec autant d'exercices, il serait étonnant de trouver un schème original à chaque fois.
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Bonjour HarmoChopin,
Merci. Cela me rassure un peu.
A bientôt,
jlbellier.
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Bonjour JLB
le conseil de Jean Luc pour éviter cela est:
non pas d écrire directement le schème mais de l extraire d un cheminement.
a mon avis le plus important n est pas l originalité du schème en soit mais ce que l on en fait
bon courage
zebre36NIII42
Bonjour Monus,
Monus a écrit:
le conseil de Jean Luc pour éviter cela est:
non pas d écrire directement le schème mais de l extraire d un cheminement
Merci pour ces conseils. C'est effectivement ce que je fais depuis le début, donc cela me rassure un peu plus. Même si cela prend plus de temps (il faut construire la mélodie et l'analyser, extraire une séquence "ad hoc").
J'ai eu plusieurs fois de désagréables surprises en développant mes schèmes, surtout en mode mineur (par exemple, des enchaînements où les degrés VII sont rapprochés, avec l'un majoré, l'autre minoré).
Je suis donc contraint de changer d'intervalle de jonction, et de réécrire l'ensemble. Quand il ne s'agit pas de changer de schème !
Bref, je trouve cela très long ! Donc je pensais que je m'y prenais mal. A moins que je sois trop pointilleux (je ne lésine pas sur les relectures !).
jlbellier
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jlbellier a écrit:
Bref, je trouve cela très long ! Donc je pensais que je m'y prenais mal. A moins que je sois trop pointilleux (je ne lésine pas sur les relectures !).
Oui, moi aussi je trouve tous ces exercices très longs, d'où d'inévitables moments de découragement. Mais quand on commence à trouver la manipulation des schèmes plus naturelle, on commence à bénir le Ciel de nous avoir donné la force de ne pas abandonner car alors, on découvre que l'on a un potentiel qui ne demande qu'à être exploité ! Je n'en suis encore qu'au Niveau II mais je suis déjà capable d'écrire de jolies mélodies en utilisant les schèmes alors que mes collègues de mon cours de composition jazz, à la Bill Evans Piano Academy, ne connaissant pas cette pratique, peinent à écrire un morceau par mois quand j'en compose un par semaine !
A ce propos, je vous propose d'écouter une composition que j'ai écrite un soir en utilisant cette technique d'imitations de schèmes : http://www.4shared.com/file/205489138/5 … mplet.html (à télécharger gratuitement pour profiter d'une meilleure écoute).
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Bonsoir HarmoChopin,
Au moment où j'écris ces lignes, je suis en train d'écouter votre morceau. Bravo !
HarmoChopin a écrit:
[...] d'où d'inévitables moments de découragement
Combien de fois me suis-je dit (alors que je n'en étais qu'au niveau I) : "A la vitesse à laquelle tu avances, jamais tu ne finiras le premier niveau !" Ce passage au niveau II a donc été un grand moment de soulagement. Mais je suis conscient que bien d'autres difficultés m'attendent.
HarmoChopin a écrit:
Mais quand on commence à trouver la manipulation des schèmes plus naturelle, on commence à bénir le Ciel de nous avoir donné la force de ne pas abandonner car alors, on découvre que l'on a un potentiel qui ne demande qu'à être exploité !
Encore beaucoup de patience et de travail de mon côté, donc.
J'effectue régulièrement des stages de chant choral avec un ami chef de choeur et nous avons travaillé (à 4 voix) la "Missa Da Cappella" de Monteverdi fin Octobre 2009. Je venais de découvrir le cours sur les schèmes en imitation (que certains appellent les "marches harmoniques") et j'en découvert un certain nombre dans cette partition, réparties sur les 4 voix.
Au fur et à mesure de ma progression dans la formation, j'essaie donc, au fil des stages, de décortiquer les partitions étudiées.
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jlbellier a écrit:
Au fur et à mesure de ma progression dans la formation, j'essaie donc, au fil des stages, de décortiquer les partitions étudiées.
Excellente idée ! Je fais de même avec des partitions de jazz, des Beatles... En fait, de tout ce qui me tombe sous les yeux ! Je ne saisis pas encore tout, mais je me rends compte que les meilleures compositions sont celles qui partent d'un schème bien imité et d'une harmonie bien choisie... Finalement, ce ne doit pas être si difficile...
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C'est une très intéressante discussion
Comme le dit fort justement zebre36 ce n'est pas l'originalité du schème (bach utilise un schème que l'on retrouve neuf fois sur dix). C'est plutôt le développement que l'on obtient.
alors bien sûr n'hésitez pas à expérimenter dans vos préparations qui n'ont pas besoin d'être longue, en essayant toute sorte de messages. On cherche pas à réaliser l'exercice idéal mais c'est plutôt un laboratoire d'idées.
dans les corrections, je vous guiderai par rapport à l'objectif souhaité, la préparation aux cours de composition
PS j'écoutais en même temps la pièce d'HarmonChopin, très réussie. Bravo
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Bonjour,
HarmoChopin a écrit:
En fait, de tout ce qui me tombe sous les yeux ! Je ne saisis pas encore tout, mais je me rends compte que les meilleures compositions sont celles qui partent d'un schème bien imité et d'une harmonie bien choisie... Finalement, ce ne doit pas être si difficile...
Dans les partitions de chant choral issues de variétés que je travaille au cours de mes stages, j'essaie de placer les accords et de voir les divers renversements, de trouver les tonulations, ... Bref, tout ce que nous avons appris au cours I. Cela me permet de voir si j'ai bien tout compris. Je pense que la session d'application que Jean-Luc propose de monter sera un excellent exercice pour moi pour me confronter à des cas concrets (et aussi découvrir d'autres choses).
Lorsque je regarde par exemple un téléfilm, je suis assez attentif, outre le sujet du téléfilm, à deux choses :
1) le générique de fin (j'aime bien connaître les nom des acteurs et l'endroit où le film a été tourné. Les plaques minéralogiques des voitures sont un premier indice !)
2) la musique. C'est vrai que à entendre certaines musiques de films ou de séries, cela a l'air facile ! Mais ce n'est peut-être qu'une illusion !
jlbellier.
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Personnellement, je trouve que la plupart voire toutes les musiques de variété reposent sur une suite d'accord quasi identiques où I, IV et V sont rois... Pour ceux qui connaissent, "4e rendez-vous" de JM Jarre et "Allo allô monsieur l'ordinateur" de Dorothée sont basés sur la même suite d'accord: I, VI, IV, V, I en boucle...
Pour les musiques de film, c'est très variable mais ces dernières valent aussi par l'émotion liée au film qu'elles engendrent. Je me dis qu'une musique de film est riche mélodiquement et harmoniquement quand elle me plaît en CD, sans la rattacher au film...
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Bonsoir
Monus a écrit:
Pour les musiques de film, c'est très variable mais ces dernières valent aussi par l'émotion liée au film qu'elles engendrent.
C'est très juste. J'ai été, par exemple, bouleversé par la musique du film "Les choristes", et j'ai ressenti beaucoup d'émotion en le voyant. D'abord, en découvrant la voix magnifique de Jean-Baptiste Maunier (Pierre Morhange dans le film), et j'ai du mal à dissocier les chants interprétés des images que j'ai vues. Par exemple, le solo de Pierre Morhange devant la comtesse ("Hymne à la nuit" de Rameau) ou la chanson des cerfs-volants lorsque Gérard Jugnot se fait renvoyer et qu'il découvre les multiples messages d'amitié de ses élèves lancés depuis la fenêtre de la salle de classe.
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