Forum des élèves de Polyphonies, école à distance d'écriture musicale et de composition.
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Bonjour,
Doit-on forcément renoncer à un shème qui ne comporte pas la tonique, ou bien, lorsque le cas se présente, peut-on ensuite la sous-entendre dans les différents genres d'imitations qui peuvent en dériver sans comporter non plus de tonique explicite (ds le cas d'1 imitation régulière, les altérations éventuelles relatives aux cgts de tonalités s'effectuant alors en relation avec cette tonique "ss-entendue") ?
Si ce n'est pas possible, pourquoi ? Raisons d'ordre pédagogique ou strictement musical ?
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On est vraiment dans le musical puisque les schèmes vont nous servir à élaborer des thèmes puis des compositions. La présence de la tonique dans les thèmes sera essentielle dans les premiers cours de composition - nous serons dans Bach- mais le sera beaucoup moins par exemple dans Debussy, le langage musical ayant énormément évolué entre les deux.
Nos études de composition commenceront avec Bach. il vaut donc mieux privilégier une identification aisée du schème.
Vous pouvez essayer de la sous-entendre mais si on perçoit une autre tonique, le schème sera moins intéressant dans ce cadre précis.
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Merci pour ces précisions.
A vrai dire, en dehors du fait que cette question s'est posée lors d'un exercice de shème, je pensais à certaines musiques dites "traditionnelles" qui, plutôt basées sur le mode que sur la tonalité, sont en même temps très souvent construites autour d'un motif-shéme décliné en variations multiples... Un peu comme si, d'ailleurs, dans les cas d'imitations irrégulières de nos exercices, on omettait de citer le shème initial...
Dernière modification par aspegic1000 (25-07-2011 23:30:22)
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C'est vrai que ce choix de la présence ou non de la tonique de la musique que vous souhaitez produire. Des compositeurs comme Chopin ou Debussy jouent parfois sur des ambiguïtés modales qui rendent la tonique difficilement identifiable
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