Forum des élèves de Polyphonies, école à distance d'écriture musicale et de composition.
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Bonjour jean-Luc,
Plusieurs questions sur ce cours avant d'aborder les exercices :
De façon générale :
1- Doit-on obligatoirement conserver 1 accord par rythme simple pour ces exercices ? Je suppose que oui mais....
2- Je m'étais abstenu, peut-être à tort, d'utiliser le chromatisme dans les exercices précédents (conformément aux exemples des cours...). Je vois qu'à présent vous le réintroduisez. Y a t-il des précautions ou une logique particulière à son emploi ? Dans l'ex du cours (cf ci dessous), le do# de la mes.3 me semble en rapport avec la tonalité de ré, elle-même en lien avec l'accord V (sol) mais quid de ce rapport...
Plus en détails :
3- Je suppose que le ré du 2nd temps de la coda n' a pas à être résolu étant donné que le contrepoint renversable n'est plus vraiment obligatoire pour ces exercices ainsi que vous le précisez (http://www.polyphonies.eu/forum/viewtopic.php?id=857).
Par contre, le fa qui suit au levé n'est pas noté comme appogiature. Est-ce une coquille ou est-ce à mettre en rapport avec ce qui figure dans l'ex p 8 du cours ? :
En effet, ds la coda, la 7ème n'est pas non plus indiquée comme note fonctionnelle (elle n'est d'ailleurs pas résolue). Ds le cas d'un accord 7, la 7ème n'est donc pas à considérer comme une dissonance ?
4 - Enfin, dans les mes. précédentes, qu'en est-il des 2 quartes ? Vous avez donné l'explication pour la 1ère (http://www.polyphonies.eu/forum/viewtopic.php?id=272) mais je m'interroge pour la seconde : c'est le fait qu'elle soit consonante avec le si de l'accord V au levé qui la dispense de sa résolution ?
Merci d'avance pour vos explications et désolé pour ce post un peu indigeste à l'heure du petit-déjeuner...
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1. Vous pouvez considérer que c'est une règle car il existe peu d'exceptions: un accord par pulsation
2. vous pouvez employer les chromatismes dans le canon. Ils pouvaient poser des problèmes dans les développements par imitations successives et étaient donc de ce fait peu intéressants. Le do# de la mesure 3 est toujours chromatique puisqu'il n'est pas précédé d'un accord V ou VII d'un ton le rendant diatonique.
3. Effectivement, le contrepoint renversable n'est pas obligatoire. Il ne l'est d'ailleurs jamais dans la coda cadence finale, celle-ci n'ayant pour objectif d'être imitée.
Ici le fa au posé est considéré comme note de l'accord de 7ème. On pourrait placer un message de note de passage, qui sera d'ailleurs retardée.
4. C'est la note la au levé à la basse qui est dissonante ici. le ré est toujours consonant. J'aurai pu éviter de la retarder à la basse
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Jean-Luc a écrit:
Ici le fa au posé est considéré comme note de l'accord de 7ème. On pourrait placer un message de note de passage, qui sera d'ailleurs retardée.
Si je vous suis bien, ds le cas d'un accord 7 (et seulement ds ce cas), la dissonance de 7ème a donc un statut privilégié : elle autorise les successions xR, x0, x+, etc... ce qui revient en fait à la considérer comme consonance .
Ceci n'est valable que pour la coda ou bien pour l'ensemble des imitations précédentes ?
Valable uniquement pour l'accord V7 ou bien également pour les autres accords diatoniques ?
Enfin, est-ce la note fonctionnelle 7 qui est concernée ou bien la 7ème de l'accord ? En effet, si celle-ci constitue une 5- (Va), une 3 (Vb) ou une 2 (Vc) par ex, peut-on en user de façon similaire ? Le premier de ces 3 cas me semblant déjà impliquer une confusion avec VII...
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On ne verra pas tellement ce type d'emploi, comme consonance, dans la musique de Bach mais plus souvent à partir des classiques. Nous verrons cela au fur et à mesure en étudiant les oeuvres.
Pour l'instant, vous pouvez employer la 7ème de cette dans la coda et uniquement avec V7. C'est la 7ème en tant que telle qui devient consonante. Si l'accord comporte une 5-, il faut la résoudre en tant que telle (7ème en descendant et sensible vers tonique).
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Merci pour ces précisions.
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