Forum des élèves de Polyphonies, école à distance d'écriture musicale et de composition.
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Bonjour Jean Luc
faut il comme en cours de schème et contre scheme s occuper du caractère carentiel dans la réalisation du canon
zebre36 II 39
Le caractère "carentiel", c'est quand on a tout oublié ! Nous en sommes au même cours et, franchement, je ne verrais pas l'intérêt d'écrire un canon si l'on ne tenait pas compte de tout ce que nous avons appris jusqu'ici ! Et, entre nous - mais vous avez déjà dû vous en rendre compte - plus on a de contraintes, plus on a d'idées ! Ainsi, je trouve mes canons mieux réussis en mineur qu'en Majeur !
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Avec le canon, c'est un premier pas vers la composition que nous faisons. Et dans les pièces que nous aborderons, les articulations cadentielles seront vraiment au cœur du discours musical (voir article sur le Mensuel sur les articulations harmoniques). Vous pouvez sans risque baser votre mélodie de canon sur les cadencess.
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merci Jean Luc
pour répondre a harmo : moi je me pli assez facilement aux contraintes mais il faut que je comprenne exactement quelle en est la finalité
bonne journée a tous
zebre36 NII39
Bonjour,
L'aspect "cadentiel" est essentiel: vous le verrez dans les cours de composition; par ex. au cours 41 dans l'invention de Bach, où la première partie de l'exposition se termine sur une cadence imparfaite et la seconde sur une cadence parfaite ou encore dans le menuet cours 42, avec l'antécédent et le conséquent et la notion "question/réponse"...
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merci pour ces precisions
zebre36
Monus a écrit:
L'aspect "cadentiel" est essentiel: vous le verrez dans les cours de composition; par ex. au cours 41 dans l'invention de Bach, où la première partie de l'exposition se termine sur une cadence imparfaite et la seconde sur une cadence parfaite ou encore dans le menuet cours 42, avec l'antécédent et le conséquent et la notion "question/réponse"...
Afin de poursuivre dans votre sens et apporter de l'eau au moulin de Zèbre36, je vous livre quelques réflexions du pianiste Murray Perahia dont vous trouverez l'entrevue exhaustive dans le dernier numéro de "Classica" :
"Dans le concerto de Schumann, les changements harmoniques sont la clé de l'œuvre."
"Je cherche toujours des résolutions sonnant avec naturel et, d'une manière générale, un piano chantant, un jeu cantabile."
"Avec le temps, je me suis irrémédiablement éloigné du courant atonal car toutes mes décisions comme interprète découlent du système tonal : où sont les tonulations & modulations ? Comment l'harmonie évolue-t-elle ? Hors du système tonal, il n'y a que des substituts intellectuels à ces notions."
Dernière modification par HarmoChopin (12-10-2009 10:45:44)
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C'est en effet une remarque intéressante concernant le rôle de l'harmonie en composition.
Ce texte a un autre intérêt. Il montre les limites en analyse musicale des interprètes même de très haut niveau qui n'ont généralement reçu en écriture qu'une formation en harmonie. Vous pourrez observez que généralement lorsque des musiciens (classiques surtout) parlent d'une oeuvre, ils en restent toujours à l'harmonie -en france analyse musicale=analyse harmonique - alors que celle-ci n'est qu'un des éléments de la composition musicale. Le canon illustre bien cela d'ailleurs; l'harmonie est importante mais le plus important reste quand même sa structure particulière.
Je pense que c'est la raison pour laquelle un interprète comme Murray Perrahia, que j'aime bien comme interprète , ont du mal à pénétrer le monde musical atonal, ce qui ne sera pas le cas, rassurez-vous, lorsque vous abordez ces nouveaux langages.
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Jean-Luc a écrit:
Avec le canon, c'est un premier pas vers la composition que nous faisons. Et dans les pièces que nous aborderons, les articulations cadentielles seront vraiment au cœur du discours musical (voir article sur le Mensuel sur les articulations harmoniques). Vous pouvez sans risque baser votre mélodie de canon sur les cadencess.
Bonjour,
Je cherche en vain cet article dans le Mensuel... Y-est-il encore présent ?
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il suffit de rechercher "articulations harmoniques" sur le mensuel et …on trouve !
http://www.polyphonies.eu/lemensuel/spi … armoniques
Bon travail
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Merci pour le lien Poptools.
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En parlant de cet article, la dernière phrase :
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Lors d’une articulation harmonique, les notes non pivot en B sont attirées naturellement vers la note pivot la plus proche. En do majeur par exemple, si et ré vers do, fa et ré vers mi, la et fa vers sol. Ces mouvements ont généralement un intérêt mélodique certain lors des articulations harmoniques.
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Ce n'est pas plutôt "les notes non pivot en A sont attirées..." Les notes non pivot en B sont do, mi et sol en do majeur et la phrase suivante liste les notes non pivot en A ou les notes pivots en B mais pas les notes non pivot en B !
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Tout à fait. Ce sont les notes pivot en B (ou non pivot en A) qui sont attirées par les notes pivot en A
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