Forum des élèves de Polyphonies, école à distance d'écriture musicale et de composition.
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Bonjour Jean-Luc,
je n'arrive pas à bien voir comment on utiliserait un schème en imitation rétrograde dans une composition (vous parlez de ce type d'imitation dans le cours 42 et les corrections)
Dans le cas d'une jonction serrée (possible seulement si la durée du schème initial est égale à un demi rythme simple), la mesure devient irrégulière. Et comment se passe l'utilisation de l'intervalle libre ? existe-t-il toujours ? où est-il ? Auriez-vous un exemple ?
(j'imagine de plus que la perception de l'imitation rétrograde n'est pas évidente avec un schème tout en croches, mais serait plus aisée avec un schème plus contrasté rythmiquement)
Nitram
P.S. : attention, Clémentine a aussi écrit un nouveau message sur une autre discussion de la rubrique "composition"
Il est vrai que le schème en imitation rétrograde est peu utilisé en général.
Mais ce n’est pas si difficile à l’employer sans décalage de mesure : la note au levé au début du schème initial devient le dernier posé du schème rétrograde et devant laquelle on place la barre de mesure
Je n’ai pas d’exemple sous les yeux à vous donner. Mais vous pourrez en trouver dans des pièces en imitation comme les motets ou les fugues où le sujet est constitué de valeurs longues.
Lorsque les valeurs sont longues, la perception est plus facile qu’avec des valeurs brèves.
Merci de votre attention pour Clémentine mais ouf! je ne l'avais pas oubliée
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Et réciproquement, le dernier posé du schème initial devient la première note au levé du schème rétrograde ?
Ca m'a l'air clair. Merci !
Aïe !
il y a normalement un exemple d'imitation rétrograde dans le menuet en Do m de Bach : l'incise à la fin du 2ème commentaire dans le développement. Dans cette imitation, cela ne se passe pas du tout comme nous venons de le discuter. Cela se passe comme si le dernier posé du schème initial n'était pas pris en compte dans l'imitation. Le schème, sans posé final, est alors retourné temporellement (rétrogradé), de levé à levé, puis un nouveau posé final vient s'ajouter selon un intervalle libre qui convient.
Cette façon de faire devient alors très logique vis-à-vis de l'utilisation de l'intervalle libre et il n'y a plus de problème de jonction. La différence par rapport à ce qu'on a dit, c'est qu'ici, les posés restent des posés, il n'y a pas de décalage avec les levés.
Etes-vous d'accord avec cette présentation ?
c'est juste.
c'est une utilisation plus libre du rétrograde et qui convient également.
n'oubliez le but des imitation est de nous donner une nouvelle figure mélodique qui nous rappelle la figure originale, ce qui permet de conserver l'unité de la pièce.
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