Forum des élèves de Polyphonies, école à distance d'écriture musicale et de composition.
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Bonjour
Lors d'un exercice d'imitation irrégulière dans un polymode mineur harmonique, je me retrouve avec un degré 6 à la fin d'un schème et un degré 7 au début du suivant, et un changement de tessiture (donc une 9ème, peut-être augmentée, selon votre réponse) entre les deux.
Je voudrais savoir si je dois majorer mon degré 6 à la fin du premier schème ...sachant qu'il le serait si je ne changeais pas de tessiture.
Bien sûr, je peux contourner le problème en changeant de tessiture au schème précédent pour ne pas avoir à le faire à cet endroit !
Merci beaucoup !
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Bonsoir Charmuzelle,
Je serais tenté de dire qu'il faut majorer le degré 6 car le changement de tessiture est un saut d'octave "artificiel" mais personnellement, je préférerais faire le changement de tessiture au schème précédent pour ne pas casser la ligne mélodique.
Attendons toutefois la réponse de Jean-Luc.
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Effectivement, ce changement de tessiture est purement virtuel. On l'emploie uniquement pour ne pas trop avoir écrire en dehors des portées. En toute logique, on devrait y appliquer la règle mélodique et majorer le degré VI ici. Mais si l'on joue la ligne telle quelle, le degré VI majoré semble incongru et pour cause puisqu'il est de fait séparé du degré VII par une 7ème. Et il vaut mieux alors le minorer. Dans un cas comme celui-ci les deux solutions peuvent donc convenir. Mais en fait, comme le dit Didier, la meilleure solution est celle que vous proposez dans votre second exemple qui permet d'éviter ces cas ambigus.
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Merci pour ces réponses.
Peut-être que je m'embête avec des détails sans importance.
Dans ces exercices sur l'imitation contraire rétrograde, je me suis demandé aussi :
- Si dans la préparation, en cas d'imitations régulières, il faut altérer le schème en imitation rétrograde en fonction de la tonique et de la tonalité qu'elle implique. Mais j'ai pensé que non, que c'est juste au moment du développement qu'on altère en fonction de la tonalité.
- Si, en imitations irrégulières et en polymode mineur harmonique, on devait vérifier que tout le développement était analysable. Je me suis déjà heurtée à toutes sortes de choses "pas analysables" (même dans les cheminements initiaux, que je dois toujours retoucher pour les rendre analysables) qui m'ont demandé de recommencer les exercices, par exemple quand il y a des apoggiatures dans le schème initial, qui donnent des notes non-résolues en rétrograde, bien que ce ne soit pas un problème systématique parce que, quelquefois, on peut analyser quand même en jouant sur l'équilibre A/déséquilibre B.
Alors je ne devrais peut-être pas me poser autant de questions si je veux espérer un jour finir la session 5 ! Et venir un jour à bout de la formation.
Bonne fin de semaine :-)
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Dans cet exemple en imitations régulières et jonctions larges, il se trouve une jonction lors de laquelle je ne change pas de tonalité (en l'occurrence, je reste en Si mineur harmonique) :
J'ai donc minoré mon degré 7, dernière note du schème en imitation contraire rétrograde, et minoré aussi mon degré 6, première note du schème initial qui enchaîne dans la même tonalité.
J'espère avoir bien fait ! (La question est : n'aurais-je pas mieux fait de majorer le degré 7 ?)
Merci encore.
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Oui, c'est bien ainsi qu'il faut faire
Dans la mesure ou on reste dans la même tonalité et le même mode il faut appliquer la règle du 6/7 en mineur harmonique.
Si l'on conserve le degré 7 majoré, on module en mode mozarabe avec une seconde augmentée dans la mélodie.
Par contre en tonulant avec Dom-Sibm-Sim-Lam, le degré 7 aurait conservé sa majoration.
Bon courage pour la suite.
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Merci Didier :-)
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merci Didier pour cette réponse que je confirme
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