Forum des élèves de Polyphonies, école à distance d'écriture musicale et de composition.
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Bonsoir Jean-Luc
Dans votre correction concernant la première mesure, vous placez un do comme note pédalepour terminer le sujet. Ainsi on retrouve cette note au posé suivant. Par contre normalement on devrait avoir un do# puisqu'à ce moment précis nous sommes dans la tonalité de Ré mineur alors qu'auparavant nous étions en La mineur modal. Ainsi, enfin pour moi il y a une fausse relation.
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En effet, le do devrait être # puisque l'on entre en ré mineur. mais cela ne pose pas de problème. Il faut tout majorer dans la voix de basse pour éviter la fausse relation. Comme dans nos exercices de schème, on adapte les altérations en fonction de celles qui affectent la note la plus longue, ici la pédale.
dans le cas où cela aurait posé un problème, il fallait conserver les notes mais repousser ou avancer la tonulation.
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En effet le do au posé de la seconde mesure doit être # puisque vous entrez en ré mineur. Jusque là tout va bien
Mais cette note est reliée à la précédente, le do en blanche. Relier veut dire qu'elles ne forment qu'une seule note (vous ne jouez pas la première note au posé de la mes.2 mais c'est la précédente qui se prolonge). La conséquence en est que le do en blanche de la mes. 1 doit être # également.
Pour éviter la fausse relation, ill faut aussi majorer do et si à la basse à la mes. 1 même si le mouvement est VII-VI.
Et pour finir il vaut mieux aussi placer un # devant le do du second temps de la mes. 1.
En fait, nous avons été obligé d'avancer la tonulation en fonction du choix des notes au posé de la mesure 2.
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D'accord Jean-Luc !! Cela me paraît plus clair maintenant !! Merci beaucoup pour les informations
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Bonjour Jean-Luc,
Il me semble très difficile pour cette partie de concilier tous les paramètres de l'Invention modèle (ordre et nature des tonulations / modulations, articulations harmoniques pour amener ces dernières, mvt général descendant, intervalles d'imitation, etc...) compte tenu de la différence des shèmes initiaux.
Il est probable que je m'impose des contraintes superflues...
Pouvez-vous préciser ce qu'il convient ici de conserver absolument par rapport au modéle ?
Par ex, je suppose que l'on peut commencer en imitation semblable plutôt que contraire, mais peut-on conserver l'imitation semblable sur les 4 mes. de conclusion ?
Merci d'avance.
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En effet, tout ne doit pas être repris du modèle sinon il n'y a plus qu'à recopier
que doit on conserver?
- Bien sûr, la structure formelle, à savoir le découpage en divertissements ou commentaires
- le type de développement : par exemple 3 imitations mélodiques ou contrapuntiques. L'intervalle d'imitation est libre, l'imitation aussi. Ainsi, s'il y a 3 imitations mélodiques semblables à la seconde, vous pouvez placer 3 imitations mélodiques contraires à la tierce. Si das le modèle, on change d'imitation comme dans votre exemple, il faut le faire également et suivre Bach (généralement il le fait par souci de diversité et c'est intéressant de procéder aussi ainsi)
- Le parcours tonal doit être conservé. Si dans un divertissement, vous passez de fa majeur à ré mineur, il faut procéder pareil mais vous n'êtes pas à la mesure près pour moduler.
- Les articulations sont cadentielles aux fins de phrase. Généralement, vous pouvez suivre Bach à ce sujet. L'articulation elle-même est libre dès l'instant où elle est cadentielle
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Bonjour jean-Luc,
Je reviens sur la question du parcours tonal. Devant les difficultés que j'ai rencontré sur la dernière partie de l'invention, je me suis demandé si, en mettant de côté l'aspect pédagogique, il n'était pas pas un peu artificiel de plaquer un parcours tonal donné (celui de l'Invention de Bach) sur un matériau de départ différent (le sujet - contre sujet). N' y a t-il pas en effet un rapport précis entre ce matériau et ses potentialités et le parcours tonal dans l'élaboration de la pièce ? Par ex, dans le cas de l'Invention de Bach, est-ce une coïncidence si l’ambiguïté tonal des shèmes a-b sur la tonalité de Fa M au début de l'exposition se retrouve à la fin de la pièce avec cette même tonalité de Fa M "oscillant" avec Do M avant le retour conclusif sur Do M ?
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en effet, ce n'est pas un hasard car Bach choisit son parcours en fonction de son matériau thématique et des développements. C'est aussi un peu cette recherche que vous pouvez privilégier, dans une moindre mesure: à savoir, tonuler ou moduler à l'endroit qui convient le mieux dans votre pièce. Vous n'êtes pas à la mesure près pour cela. C'est vrai que le parcours tonal est donné mais il y a suffisamment de marge de manœuvre pour coller convenablement à celui-ci.
Vous le constaterez progressivement en étudiant de nouvelles pièces, le parcours tonal est généralement de même ordre: tons voisins et relatifs.
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Bonsoir,
Je me permets de réactiver cette discussion car j'ai un doute sur la réexposition, qui rejoint les préocuppations d'aspegic1000.
Dans la réexposition, la voix supérieure est imitée à la quinte supérieure par rapport à la première mesure, comme dans l'exposition. Ma question est donc la suivante :
doit-on reprendre la même imitation dans la réexposition que dans l'exposition, ou peut-on avoir un intervalle d'imitation différent, en fonction du thème initial choisi (e.g. imiter à la seconde au lieu de la tierce, et donc avoir entre la première et la seconde mesure, une imitation à la tierce au lieu de la quinte) ?
Merci de votre aide et bonne soirée.
Cordialement,
jlbellier
niveau III - cours 41
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Non, cela ne conviendrait pas. Ce qui caractérisait l'exposition c'était justement cette articulation thématique, sujet-réponse.
Bach la reprend dans la réexposition en intercalant une imitation du sujet. Pour arriver sur la quinte, cette imitation doit se faire obligatoirement à la tierce.
Bach a mille manières d'effectuer sa réexposition. C'en est une parmi d'autres.
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Bonjour Jean-Luc,
Jean-Luc a écrit:
Non, cela ne conviendrait pas. Ce qui caractérisait l'exposition c'était justement cette articulation thématique, sujet-réponse.
Il me semblait bien que la réponse à la quinte devait avoir son mot à dire dans la réexposition également.
jlbellier.
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Bonjour ,
Je suis en train de coincer sur la conclusion .
J'ai bien vu que dans l'invention de Bach , il y avait différentes imitattions alternativement au soprano et la basse ( quinte , octave , quarte , septiéme , quinte, octave , quarte , septiéme )
Quelques questions :
1- La 1ere note de l'imitation supérieure doit- elle etre comme Bach un LA ou peut-on choisir un DO par exemple ( tierce ou sixte ? )
2- Doit-on impérativement respecter ces intervalles d'imitation ? ( si non est ce que la 1ére série d'intervalles que l'on choisit (exemple ; quarte - octave - quinte- octave )doit etre repétée à l'identique sur les 2 mesures suivantes comme Bach ?
3- la note de pédale : 1ere note doit etre harmonisée et la derniére . Quelle est réellement la derniére note de la pédale ( derniére double croche du 2eme temps ou 1ere note ronde de la voix supérieure ( qui elle aussi repart en pédale ) ?
4- Est ce que l'on peut utiliser d'autres intervalles d'imitation car les schémes que j'ai choisi de par l'harmonisation de la derniére note de pédale m'aménent à insérer des intervalles d'imitation de tierce ?
Merci de votre aide
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1. La première note de la première imitation est libre.Vous choisissez celle qui convient le mieux à votre sujet
2. Oui, car dans la seconde partie, il s'agit d'une imitation de l'ensemble des deux mesures à la seconde inférieure.
3. Le terme "harmonisée" n'est pas très précis. Elle est simplement consonante, c'est-à-dire qu'elle fait partie de l'accord. C'est donc la première fois et la dernière fois où elle est consonante. Dans la pièce de Bach, la dernière note de la pédale est parfois au levé (la note au posé est alors un retard) et elle est parfois aussi au posé
4. Oui, pourquoi pas?
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