Forum des élèves de Polyphonies, école à distance d'écriture musicale et de composition.
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Bonjour Jean-Luc,
Je reviens sur qques points du cours et de la partition un peu flous pour moi :
1- l'usage des dissonances :
Vous insistez sur la nécessité d'indiquer le relevé des dissonances dans l'analyse du Prélude. Or, dans le cours proprement dit, si vous vous penchez effectivement sur les dissonances harmoniques, vous ne faites aucune analyse mélodique. Or, la pièce est truffée de messages "inhabituels", dont voici qques exemples (image ci-dessous + images suivantes)
Un petit commentaire à l'usage de l'apprenti compositeur ?
2 - à propos de l'accord de 9ème de dominante :
Comment doit-on l'envisager dans l'écriture ? Son usage répond-il à des "règles" particulières ? J'ai essayé d'en tirer des conclusions à travers ses différents emplois par Wagner dans le Prélude, mais sans succès...
Un autre petit commentaire ?
3-
a) Comment analysez-vous ce passage et notamment le mi # au posé ? Note de passage sur V7 résolue sur le fa une octave au-dessous à la mesure suivante (en tenant compte de la transcription pour clavier) ?
b) Ici, comment se résout le mi b de la voix intérieure ? Et sur la mesure suivante, au dernier posé, je ne comprends pas votre analyse ("V9 ou VII7 sans pédale") du fait de l'absence de la sensible ... Pour ma part, j'analysais plutôt un II sur la pédale de sol..
Merci à vous
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Bonjour Thomas,
Ces images sont de trop faibles qualités pour être visibles et certaines n'apparaissent pas à l'écran pour une raison que j'ignore.
Vous est-il possible de renvoyer des images de taille du double de celles-ci ?
Merci.
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Bonjour Didier,
Effectivement, c'est un peu limite..
Je vais changer les réglages de mon scanner et en ressortir d'autres...
Je ne comprends pas trop non plus pourquoi certaines images n'apparaissent pas... ni pourquoi, par ailleurs, celles qui apparaissent ne le font pas au bon endroit dans le post !! La première image correspond en effet à la dernière question, et réciproquement. Je viens de vérifier, je les avais pourtant numérotées correctement..
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Effectivement pour l'ordre, l'image 6 est la première qui apparaît dans le mail et l'image 1 est la dernière.
Pour éviter les confusions, il est plus prudent de les envoyer directement dans le bon ordre.
Je réglerai ça après réception des nouvelles images, si elles sont dans l'ordre, ça devrait bien se placer tout seul.
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Bonjour Jean-Luc,
Ci-dessous mon post précédent avec de nouvelles jolies images...
Je reviens sur qques points du cours et de la partition un peu flous pour moi :
1- l'usage des dissonances :
Vous insistez sur la nécessité d'indiquer le relevé des dissonances dans l'analyse du Prélude. Or, dans le cours proprement dit, si vous vous penchez effectivement sur les dissonances harmoniques, vous ne faites aucune analyse mélodique. Or, la pièce est truffée de messages "inhabituels", dont voici qques exemples (image ci-dessous + images suivantes)
Un petit commentaire à l'usage de l'apprenti compositeur ?
D'autre part, qu'est-ce qui vous amène ici à préférer l'analyse en SolM plutôt qu'en DoM ? la mesure précédente avec l'appo de mib au posé ?
2 - à propos de l'accord de 9ème de dominante :
Comment doit-on l'envisager dans l'écriture ? Son usage répond-il à des "règles" particulières ? J'ai essayé d'en tirer des conclusions à travers ses différents emplois par Wagner dans le Prélude, mais sans succès...
Un autre petit commentaire ?
3-
a) Comment analysez-vous ce passage et notamment le mi # au posé ? Note de passage sur V7 résolue sur le fa une octave au-dessous à la mesure suivante (en tenant compte de la transcription pour clavier) ?
b) Ici, comment se résout le mi b de la voix intérieure ? Et sur la mesure suivante, au dernier posé, je ne comprends pas votre analyse ("V9 ou VII7 sans pédale") du fait de l'absence de la sensible ... Pour ma part, j'analysais plutôt un II sur la pédale de sol..
Merci à vous
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Bonjour,
Didier a écrit:
Pour éviter les confusions, il est plus prudent de les envoyer directement dans le bon ordre
Ou de préciser dans le message du forum le nom de chaque fichier image à la place voulue.
jlbellier.
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1. Ces messages inhabituels sont dus à l'emploi systématique du chromatisme. Ils se produisent généralement dans un mouvement continu conjoint. L'effet recherché est de retarder le plus possible la consonance. Nous avons vu toutefois dans les cours de mélodie que l'on pouvait placer 3 ou 4 notes de passage à la suite.
- L'accord dont vous parlez est ré fa la do. C'est soit II7a en do majeur ou IV7a en la mineur. Ces deux accords me semblent moins pertinents que la chromatisation de fa# en fa bécarre d'autant plus que le fa est résolu sur fa# à la mesure suivante. Ces notes sont jouées au cor. Mais on peut tout à fait analyser cet accord comme IIa de doM
2. Chez Wagner, l'accord de 9ème concerne généralement l'accord de dominante. La 9ème s'emploie comme la 7ème avec une résolution en descendant
3. le mi# est résolu sur fa#. Il faudrait vérifier sur la partition d'orchestre . Il serait plus logique que la résolution se fasse à la seconde mineure. Je n'ai pas le n° de mesure pour le vérifier.
- dans la partition d'orchestre mib se résout sur ré mais le transcripteur n'a pas réussi à le caser apparemment. L'accord dont vous parlez est sol ré fa la. A priori, c'est un accord V9 puisque cet accord revient relativement souvent dans la pièce.
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Merci pour ces explications, Jean-Luc.
1. Du coup, il serait plus logique d'analyser ces messages o-r si fréquents (cf images 2 et 3) plutôt comme x-r ?
2. Et, comme pour la 7, résolution indifféremment en montant ou en descendant aux voix intérieures ?
3a. Il s'agit des mes. 53/54.
3b. Si je comprends bien, dans les situations un peu ambigües, c'est le contexte qui doit orienter l'analyse (c'était un peu comme ça pourtant que j'analysais cet accord II ici, étant donné que cette mes. imite la 1ère mes. de l'image...).
Mais (c'est une intuition de ma part...) lorsque comme ici, la note caractéristique, en l'ocurrence la sensible, est absente, n'est-ce pas également la note de basse qui détermine l'analyse ?
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1. et 2. Effectivement
3a. dans la partition d'orchestre, il y a une longue montée par demi-tons à la basse qui va de mi à do#. Ce mi# est inclus dans la ligne et il est résolu à la seconde mineure supérieure. C'est donc une note de passage chromatique
3b. La note de basse est en effet essentielle pour déterminer l'harmonie (sauf s'il s'agit d'une note pédale). Comme pour les accords 7, la tierce ou la quinte peuvent être absentes de l'accord. Dans cet exemple, nous sommes sur un accord de 7ème de dominante au début de la mesure, la neuvième y ensuite ajoutée. Cela correspond bien au style de Wagner.
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