Forum des élèves de Polyphonies, école à distance d'écriture musicale et de composition.
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Bonjour Jean-Luc,
Pour moi, je considère si comme une note de passage à résolution retardée suivie de l'appogiature ré, les deux dissonances étant résolues ensemble sur do.
Cette analyse n'est elle pas possible dans ce cas ?
Cela étant, la correction proposée me convient également.
Dernière modification par Didier (02-07-2018 16:31:05)
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C'est possible en théorie. Mais vous aller devoir cette double appogiature à chaque mesure dans la pièce. A l'écoute avec une troisième voix, parfois cela sonnera bien mais la plupart du temps, cela sonnera durement. Cette première pièce à trois voix n'est pas évidente. Il vaut mieux ne pas se donner de contraintes supplémentaires
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Merci Jean-Luc, message bien reçu, réduisons les contraintes pour cette première pièce fuguée.
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La double appogiature est un procédé que l'on abordera avec Beethoven. Tant que l'on ne l'a pas étudié, il ne vaut donc mieux pas s'y risquer. D'autant plus qu'il est préférable d'aborder l'invention à 3 voix ou la fugue avec des sujets simples.
Et par curiosité, j'aimerais bien lire le sujet de la toute première fugue de Bach
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Peut-être prenait-il modèle sur celles de Buxtehude ?
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Très certainement.
Concernant la formation de Bach, je me permets de citer Roland de Candé dans l'ouvrage passionnant qu'il a consacré à Jean-Sébastien Bach au Seuil.
C'est un extrait très intéressant concernant la période de 1695-1700 à Ohrdruf. Jean-sébastien a 10 ans en 1695.
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A la mort des parents de Jean Sébastien Bach, l'aîné des enfants, Johan Christoph, retourne à Ohrdruf, où il est organiste depuis cinq ans et marié depuis quelques mois. Il emmène avec lui ses deux frères, Johan Jacob et Johan Sebastian, âgés respectivement de treize et dix ans, pour assumer la charge de leur éducation.
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Jean-Sébastien passera cinq années chez son frère : cinq années décisives pour sa formation, car il ne recevra guère d°autre enseignement musical que celui d'apprenti de J. Christoph. Cette méthode d'enseignement ressemble à celle qui prévaut dans certaines traditions musicales, celle de l'Inde, par exemple. Elle consiste en imitation du maître et en «travaux pratiques ››, davantage qu'en explications théoriques. Et l'autorité du maître est d'autant plus forte que, bien souvent, le disciple vit chez lui. J SB a appris le solfège en chantant; il apprend l”orgue en assistant son frère à Ohrdruf et en l'aidant à réparer un instrument en mauvais état; il apprendra à composer en copiant la musique des autres et en improvisant à l'orgue.
On aimerait connaître le premier répertoire auquel le jeune Bach a pu se trouver confronté. En dehors de quelques anciens maîtres, compositeurs de chorals ou de motets polyphoniques, les musiciens allemands les plus connus étaient alors Froberger et Kerll, qui furent organistes à la chapelle impériale, Buxtehude, organiste de la Marienkirche de Lubeck et son élève Nicolaus Bruhns, organiste à Husum, l'ami Pachelbel, maître de J. Christoph, alors à Nuremberg... Mais ce sont peut-être de moindres musiciens locaux qui forment le répertoire quotidien de l”apprenti organiste...
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