Forum des élèves de Polyphonies, école à distance d'écriture musicale et de composition.
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bonjour
1ére question
il est noté dans ce cours à la page 4 au sujet de l'analyse d " Amsterdam" dans le paragraphe " articulations cadentielles "
" l'accord III en la mineur commence le refrain et amène l'arrivée en do majeur . Cet enchainement forme une tierce montante d'accords en fondamentale " . Je ne comprends pas car l'accord III en la mineur arrive bien en do Majeur mais sur UN V7. Et pour moi l'accord III et le V en do majeur ne font pas une tierce montante : do (III en La m ) et Sol ( V en Do majeur)
2ieme question
Cette question est plutôt destinée à Jean Luc
Vous nous avez appris que la tierce montante était prohibée lors des premiers cours
Et j'apprends maintenant que Mr Chopin les utilisait sans retenue
Alors pourquoi nous avoir tant martyrisé avec cette règle utilisée par Mr Chopin et les suivants ce qui fait un paquet de compositeurs . Bon ne le prenez pas mal, c'est uniquement pour gentillement réagir
Merci pour vos réponses
MIC
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- L'effet expressif de la tierce montante est réel lorsque deux accords s'enchaînent en position fondamentale. Le fait qu'ils appartiennent ou non à des tonalités différentes n'entre pas en compte. Jouez l'enchaînement au piano, il se passe la même chose que si les accords appartenaient au même ton.
- Nous apprenons l'écriture en tenant compte de l'évolution du langage musical et en commençant la composition avec des oeuvres de Bach. Ce langage est à la base de toutes les évolutions futures. En le maîtrisant vous pouvez comprendre celle-ci par la pratique et non pas de manière purement intellectuelle.
En ayant appris à éviter les tierces montantes, vous saurez si vous les employez que leur enchaînement n'est pas anodin d'un point de vue expressif. C'est la même chose pour les intervalles difficiles, etc.. Si vous n'aviez pas appris à les éviter, vous les emploieriez sans connaître leur effet.
Si l'on poussait votre raisonnement jusqu'au bout, on pourrait se demander pourquoi éviter les parallélismes puisque Debussy les utilisait, pourquoi résoudre les dissonances puisque Debussy ne le faisait plus nécessairement, pourquoi ne pas employer les clusters en écriture (agrégats formés de superpositions de secondes mineures) puisqu'on les emploie en écriture contemporaine ?
Tout simplement, pour des raisons pédagogiques
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Bonjour,
Ce que dit Jean-Luc sur l'évolution du langage musical me rappelle un épisode de la série Kaamelott sur les intervalles justes (saison 2, épisode 20).
La quinte juste vue par M6
Je vous souhaite une bonne écoute.
Cordialement,
jlbellier.
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Ce sketch de la série Kaamelott est excellent. Je ne le connaissais pas
Et il vient à point pour étailler les explications de Jean Luc que je comprends tout à fait
Je reconnais que son enseignement est " juste " .
Je me suis permis cette remarque sur les tierces ascendantes car elles m 'ont valu quelques corrections de Jean Luc et on n'est toujours un peu vexé de tomber aussi bêtement dans le panneau et je trouve que ce n'est pas facile de comprendre l'importance de toutes ces règles . Je vais essayé de le ressentir en jouant au piano
MIC
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En effet, je vous encourage tous à écouter tous ces enchaînements particuliers pour bien en percevoir la réalité sonore.
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Bonjour,
Je me permet de relancer le débat, car je n'arrive toujours pas à comprendre où est l'enchaînement de tierce dans un
I C % % % I G7 % % E7 I Ami I
Merci d'avance pour vos éclaircissements.
François.
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la succession des accords concernés est I - III en la mineur. Ces accords étant en position fondamentale, il y a bien une tierce montante.
Jouez cet enchaînement et vous percevrez la tierce montante d'accords F
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Bonsoir Jean-Luc,
J'ai compris d'ou vient la confusion, la tierce montante est une mesure avant ce que j'ai cité et concerne donc le passage:
I Ami I C I
Effectivement on ne peut qu'entendre la montée de tierce (de tierces).
Merci pour cet éclaircissement.
Bonne soirée.
François.
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