1. En effet, il faut entièrement contrôler le contrepoint dans ces exercices. C'est une bonne application .C'est du contrepoint à deux voix pur et en plus renversable.
2. En principe, on doit trouver le contre-schème qui correspond au schème initial. Mais il est important d'avoir un ensemble schème-contre-schème cohérente et intéressante. Aussi, si nécessaire on peut retoucher le schème à cet effet. On doit obtenir une préparation qui convienne parfaitement pour les développements qui suivent, objectif de l'exercice.

aspegic1000 a écrit:

le fait que la quinte au levé devienne dissonante est un peu contrariant

Dans le développement, une fois renversée elle devient une quarte qui est une dissonance.
C'est donc elle qui devient appogiature ou broderie. Il ne faut pas chercher à palier cela avec le contre-schème quoique cela puisse convenir (mais dans la fugue cela ne marcherait pas). Habituez vous plutôt à travailler avec cette nouvelle contrainte  D'ailleurs, dans le contre-schème il vaut mieux placer des notes ponctuantes.

aspegic1000    a écrit:

j'ai évité systématiquement ds ces premiers exercices l'utilisation de la tonique au posé ds le contre-shème

Il n'est pas demandé d'éviter la tonique au posé mais l'octave. Il me semble que votre interprétation est erronée en effet. Avec 3 et 6 au posé, on peut faire beaucoup de choses comme le montrent les partitions de Bach Mozart ou Beethoven.

L'originalité de la présentation n'a pas beaucoup d'importance. L'objectif est d'obtenir un développement à deux voix intéressant. Si l'on traduit cela en composition, ce n'est pas le thème qui compte mais ce qu'il devient dans la pièce

Bonjour aspegic1000,

Je réponds sur le point 2.

aspegic1000 a écrit:

Mais ça ne change pas le fait qu'elle doit être considérée comme dissonance dès l'écriture du contre-shème, et qu'elle doit donc être obligatoirement résolue

Effectivement; c'est là une des différences avec les schèmes à une voix que vous avez vus jusqu'à présent, à savoir qu'en contrepoint renversable, les quartes/quintes doivent être considérées comme dissonantes dès l'analyse complète (c'est-à-dire avec prise en compte du contrepoint et de l'harmonie), alors que si vous ne réalisez que l'analyse mélodique du schème, une quinte peut très bien être consonante (note pivot en A par exemple).

aspegic1000 a écrit:

(donc impossible de la faire suivre d'une appogiature, par ex...

Oui.

aspegic1000 a écrit:

mais on peut aussi se retrouver facilement avec des successions de type +x, xo, etc...)

Si vous vous retrouvez dans ce cas, alors par application de ce qui précède, il faut changer d'analyse, voire de schème. Parfois, il suffit simplement de déplacer une des notes du schème (pour transformer une quarte en tierce, par exemple), et le tour est joué. Il faut quand même s'assurer que la mélodie dont vous extrayez votre schème reste analysable.

jlbellier.
niveau II - cours 34

Il me semble en effet que Jlbellier a fait le tour de la question