Forum des élèves de Polyphonies, école à distance d'écriture musicale et de composition.
Vous n'êtes pas identifié.
Bonjour Jean-Luc,
En réalisant mes exercices, j'ai écrit la ligne mélodique suivante en La majeur:
Seulement, ce n'était pas ce que j'avais imaginé initialement:
Mais le fa (?) de la cinquième pulsation me posait un problème d'analyse.
Et la version non pivot au posé ne résolvait pas ce défaut:
qui était reporté au la (?) de la quatrième pulsation.
Après réflexion, je pense avoir réalisé une modulation en Fa mineur naturel:
Cette dernière analyse est elle correcte?
Dernière modification par Didier (03-06-2014 13:25:46)
Hors ligne
J'ai tout de même un doute sur la 5ème pulsation qui est non pivot au levé et au posé. Est-ce possible ou faut-il analyser à la croche plutôt qu'à la noire?
Hors ligne
- A la dernière pulsation de la première mélodie, sol est pivot en B
- dans la seconde mélodie, fa est pivot en B et précédé d'une broderie au posé, elle-même précédée d'une appogiature ce qui est plutôt lourd
- la troisième analyse ne convient pas
- pourquoi pas pour la dernière
Cela dit, je ne comprends pas comment vous abordez ce problème musical. D'après ce que vous dites, vous avez écrit une mélodie puis quand elle terminée, vous l'analysez. Il faut l'analyser au fur et à mesure de son écriture. C'est important de travailler ainsi. Il faut peser la note avant de l'écrire et savoir où vous allez
Une petite remarque aussi sur le choix des termes d'analyse. Nous n'avons jamais parlé de fa mineur naturel, il me semble. Nous sommes en mineur modal ou harmonique. Ces deux termes ont un sens véritable. Mineur modal signifie un retour à l'un des 7 modes de la tonalité. Mineur harmonique sous entend un mode qui a été fabriqué à l'image du majeur.
Hors ligne
Jean-Luc a écrit:
Cela dit, je ne comprends pas comment vous abordez ce problème musical. D'après ce que vous dites, vous avez écrit une mélodie puis quand elle terminée, vous l'analysez. Il faut l'analyser au fur et à mesure de son écriture. C'est important de travailler ainsi. Il faut peser la note avant de l'écrire et savoir où vous allez
Il est vrai que j'ai une approche mélodique intuitive ... que je corrige ensuite.
Jean-Luc a écrit:
Une petite remarque aussi sur le choix des termes d'analyse. Nous n'avons jamais parlé de fa mineur naturel, il me semble. Nous sommes en mineur modal ou harmonique. Ces deux termes ont un sens véritable. Mineur modal signifie un retour à l'un des 7 modes de la tonalité. Mineur harmonique sous entend un mode qui a été fabriqué à l'image du majeur.
Mineur modal en effet, il me semblait synonyme du mineur naturel.
Le mode mineur naturel (ou forme ancienne du mode mineur) est parfaitement conforme à l'échelle diatonique naturelle — ou à l'une de ses transpositions. Il correspond au mode mineur mélodique descendant, ayant les mêmes altérations. En musique classique, ce mode est très peu utilisé tel quel, à cause de son VIIe degré ( sous-tonique ).
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mode_mineur
Hors ligne
- C'est dommage que je ne m'en sois pas aperçu avant. Cette méthode d'écriture en effet n'est pas la plus efficace. Elle peut convenir avec une seule ligne mélodique, mais s'il s'agit d'une polyphonie comme une fugue par exemple, vous seriez vite bloqué. Faites plutôt appel à la pensée qui vous permet de diversifier réellement les mélodies et d'exploiter tous les outils mélodiques dont vous disposez. Quand vous posez une note sur le papier, il faut savoir pourquoi elle est là. La question que vous avez posée sur le Forum n'aurait pas lieu d'être dans ce cas.
- Dans la méthode et la pédagogie mises en place par Jean Robert durant de longues années, le choix des termes est très important ( Il a été aussi professeur de lettres!). Il ne faut pas chercher ailleurs des définitions qui manquent de précision comme celle de Wikipédia. Je ne veux pas surtout pas me lancer dans une longue discussion mais dans cette définition plusieurs termes n'ont pas de sens ou sont trop imprécis. C'est vrai pour Wikipédia ou d'autres encyclopédies comme Universalis, dont la définition du contrepoint est purement affligeante. C'est dommage que Jean ait fait tout ce travail si approfondi et qu'on le mette de côté
Hors ligne
Jean-Luc a écrit:
Quand vous posez une note sur le papier, il faut savoir pourquoi elle est là. La question que vous avez posée sur le Forum n'aurait pas lieu d'être dans ce cas.
La question du pourquoi est un vaste sujet pour moi ...
Cela étant, j'essaie différentes approches quand certaines deviennent stériles. Inventer des mélodies n'est pas une chose qui va de soit et quelque soit la méthode, il me semble tourner en rond au bout d'un moment.
Bien sûr, je favorise la méthode apprise ici mais quand une ligne mélodique me trotte dans la tête, je la couche sur le papier et je l'analyse pour voir et je l'adopte si elle convient.
Mais en ce qui concerne le contrepoint, je ne fais pas ainsi car cela ne fonctionne pas, je m'en suis vite rendu compte.
Jean-Luc a écrit:
- Dans la méthode et la pédagogie mises en place par Jean Robert durant de longues années, le choix des termes est très important ( Il a été aussi professeur de lettres!). Il ne faut pas chercher ailleurs des définitions qui manquent de précision comme celle de Wikipédia. Je ne veux pas surtout pas me lancer dans une longue discussion mais dans cette définition plusieurs termes n'ont pas de sens ou sont trop imprécis. C'est vrai pour Wikipédia ou d'autres encyclopédies comme Universalis, dont la définition du contrepoint est purement affligeante. C'est dommage que Jean ait fait tout ce travail si approfondi et qu'on le mette de côté
C'est vrai qu'on est habitué à utiliser des termes courants que tout le monde utilise par ailleurs, comme le mineur naturel ou mélodique descendant ou ascendant, etc.
Mais je vais tâcher de faire attention à utiliser les termes corrects.
Hors ligne
Effectivement, en contrepoint le problème se poser autrement
Hors ligne
Pages: 1