En créant mon site, j’ai eu pour ambition de faire découvrir (ou redécouvrir) la musique classique occidentale à travers l’évolution de sa théorie, de ses instruments et ses compositeurs.
J’ai choisi pour cela une approche historique qui va nous permettre, à partir des origines, de découvrir tous les aspects de la musique dans leur construction évolutive. Voici un extrait de ma rubrique "introduction à la musique classique". Lire l’article
"En créant mon site, j’ai eu pour ambition de faire découvrir (ou redécouvrir) la musique classique occidentale à travers l’évolution de sa théorie, de ses instruments et ses compositeurs.
J’ai choisi pour cela une approche historique qui va nous permettre, à partir des origines, de découvrir tous les aspects de la musique dans leur construction évolutive. Voici un extrait de ma rubrique "introduction à la musique classique"
Cet article est extrait du site de Jean-Paul CHORIER
http://perso.orange.fr/jpchorier/index.html
Pythagore a découvert les rapports numériques des intervalles consonnants, de 3/4 pour la quarte, 2/3 pour la quinte et 1/2 pour l’octave.
Les grecs ne connaissaient pas l’harmonie ni la polyphonie. Leur musique est purement mélodique.
LES NOTES elles avaient pour noms :
Hypàtê
Parhypàtê
Lichanos
Mésê
Paramésê
Tritê
Paranêtê
Nêtê
Elles ne correspondaient pas à la hauteur précise des sons mais aux positions des cordes dans l’accord de la lyre.
LE TETRACORDE
La base du système musical grec est le tétracorde formé par la succession de 4 sons conjoints et dont les 2 extrêmes (notes fixes) sont à un intervalle de quarte (2 ½ tons).
Les notes intermédiaires occupent des positions variées selon le genre du tétracorde :
Genre diatonique (1/2 ton, ton , ton)
Genre chromatique (1/2 ton , 1/2 ton , 1 ½ ton)
Genre enharmonique (1/4 ton, ¼ ton, 2 tons)
Deux tétracordes sont disjoints s’il sont séparés d’un ton. Ils constituent l’octave :
Deux tétracordes sont conjoints si la quatrième note du premier coïncide avec la première du second.
LES SYSTEMES
On définissait les sytèmes de notes suivants :
Système parfait mineur : 3 tétracordes conjoints + 1 note à la partie grave = 11 notes
Système parfait majeur : 4 tétracordes conjoints 2 à 2 avec un ton de disjonction au centre+ 1 note à la partie grave = 15 notes ou 2 octaves.
Système parfait invariable : association des 2 systèmes majeur et mineur = 16 notes.
LES MODES
En fonction de la position des tons et demi-tons, on définit 7 modes, qui sont, en se basant sur le système parfait majeur la-la :
A chacun de ces modes, on attachait une signification expressive différente (ethos). Par exemple :
le mode dorien donnait force et courage,
le mode phrygien enflammait les esprits,
le mode hypodorien portait à la joie,
le mode myxolydien passait pour être pathétique,
le mode phrygien, pour être dyonisiaque.