Michel CAPRON
Né en 1957
Artisan
Villiers sur Marne (94350)
Niveau III
Lire l’article
Mon parcours :
Un jour alors que des quartiers entiers disparaissaient sous les bulldozers comme partout, comme toujours, pour laisser couler le béton, dans un jardin en friche, éventré aux touches béantes un piano bien aphone m’emmena sans anicroche au conservatoire, plus qu’un pauvre basson de disponible. Je n’avais pas le choix : il fallait bien jouer de quelque chose... pour ouvrir un oeil a la musique.
Après des études au conservatoire de Champigny : musique de chambre, duos avec guitariste et violoniste, orchestres symphoniques... des meilleurs et surtout des pires ! qui souvent ne riment avec sympathique.
N’ayant de loin la divine maîtrise je me suis inscrit à polyphonies afin d’en savoir un peu plus, sur la mécanique profonde des atomes de la musique.
Ma musique :
Une prédilection pour Bach, Mozart, Stravinski, la musique indienne, l’opéra, la musique de profondeur, de liberté, d’espace, d’humanité, d’avancée : pas celle qui écrase d’incompréhension, celle qu’on nous impose ou celle qui parle trop pour rien dire.
Dans l’écriture musicale, peut-on lancer un lémurien sur un piano, recopier la mélodie et rajouter quelques soupirs ? et autres fioritures, pour obtenir quelque chose de sublime ; mais en vertu de quelle logique a-t-on besoin d’un sens ou d’un point de repère, si ce n’est pour savoir comment pendant des siècles l’esprit humain a fonctionné ? Quel raccourci demain la technique nous donnera pour bien penser !
L’écriture musicale et moi
Ma motivation est d’imaginer des rêves impossibles, je sais que le chemin est long, y en a t-il ? et que d’autres se posent la question !
De temps en temps, je peins. Mais là, mes tubes sont secs. Aucune larme de soprano pour les réveiller. Je fais aussi des photos, quelques poèmes, un peu d’astronomie, des voyages, et beaucoup de bricolage !
Mon activité musicale présente
Mes quelques concerts, enfin pas assez pour faire tourner la terre dans l’autre sens...
Je joue dans différents orchestres. Certains ne répètent jamais ou très peu et en une semaine, tout doit être au point. Ils sont sûr d’être si forts ! D’autres jouent sans arrêt à peu près la même chose, mais ne font presque pas de concerts. Sûr qu’ils sont forts !
J’aimerais monter un spectacle mais c’est en rêve, ou par moment on rit comme dans ’chance’ (mais là on s’étouffe), qu’il y ait une dynamique comme dans "l’Oiseau de feu", un grand rythme quoi ! Le schème universel du respect de la vie, une couleur au-delà des lunettes ! Déboucher (pas que les oreilles) par de grands silences...
les grands silences où l’on écoute intensément
ces voies qui pleurent...
Mon site perso :
Pour les oies d’abord : http://ctoie.tvbry.com
article publié le mardi 3 novembre 2009 et lu 4508 fois.
Responsable administration de l’école à distance POLYPHONIES.
Conception et réalisation des supports formation. Responsable rédaction du Mensuel. Chanteuse.
Vous avez aimé cet article ? Alors partagez-le avec vos amis !
Articles les plus lus de Joëlle KUCZYNSKI
Arthur HONEGGER : Jeanne au bûcher
« La musique doit changer de caractère, devenir droite, simple, et de grande allure : le peuple se fiche de la technique et du fignolage. J’ai essayé de réaliser cela dans « Jeanne au bûcher ». Je me suis efforcé d’être accessible à l’homme de la rue tout en intéressant le musicien » nous confie Honegger. Ce « Beethoven du pauvre » comme il aimait à se définir, se préoccupa toujours de toucher un large public, dans ses oeuvres comme dans ses musiques de films, sans rien sacrifier de ses exigences musicales. Compte rendu de l’écoute musicale, animée par Jean-Robert, et qui a eu lieu à Trepsec, le 30 et 31 mai à Trepsec (16)
Lire l’article
Article
Dans Dossiers musicologiques • le 4 septembre 2009 • 14141 lectures
Benjamin BRITTEN : War Requiem
Le War Requiem est une énorme symphonie chorale, dans laquelle il faut voir un chef-d’œuvre du vingtième siècle, écrit lorsque Britten approchait de la cinquantaine. Ce fut un grand plaidoyer contre la guerre et pour la réconciliation des peuples. 45 ans après, l’œuvre est toujours aussi fascinante, toujours aussi bouleversante. Britten rapproche le texte latin du Requiem, de foi et de compassion, avec les poèmes de Wilfried Owen, soldat au milieu du terrible carnage de 1914/1918. Cette composition magistrale réunit à la fois un grand orchestre et un orchestre de chambre, un grand chœur et un chœur d’enfants ainsi que trois solistes, pour clamer la tragédie humaine que fut la "der des der", et hélàs après elle, toutes les autres. Lire l’article
Article
Dans Dossiers musicologiques • le 1er octobre 2008 • 37603 lectures
Béla BARTOK : Musique pour cordes, percussion et célesta
Dans cette pièce, l’inspiration de la musique traditionnelle folklorique se superpose à un style mélodique particulier, et qui atteint ici sa perfection. Tout est exceptionnel dans cette musique taillée dans du cristal : la transparence et l’ambiguïté tonale de l’harmonie, la profonde originalité de l’instrumentation... Lire l’article
Article
Dans Dossiers musicologiques • le 17 décembre 2011 • 44837 lectures
Jean-Philippe RAMEAU : Les Boréades
Né au temps de Lully et mort au temps de Mozart, Jean-Philippe Rameau domine de haut l’opéra français du XVIIIème, toujours tributaire de l’esthétique de Lully et de la tradition fastueuse des fêtes royales. En faisant un triomphe à la musique de Rameau, après un siècle d’ignorance respectueuse, le public aujourd’hui en a consacré l’originalité, la richesse et le pouvoir d’émotion.
Voici le compte rendu de l’écoute musicale des BOREADES, animée par Jean Robert le 04/04/08 à Trepsec (16). Lire l’article
Article
Dans Dossiers musicologiques • le 6 novembre 2020 • 20939 lectures
Apprendre la composition : c’est possible pour tous !
"Chacun possède, depuis l’enfance, une connaissance orale de la musique. Malheureusement, cette connaissance s’arrête à un stade primitif. On invente des sons de plus en plus inouïs (sur les nouveaux comme sur les anciens instruments), mais on oublie souvent le message." Cette constatation est faite par Jean Robert pour une association que les élèves de Polyphonies connaissent bien, puisqu’il s’agit de notre "maison mère" en quelque sorte ; les ACM, qui ont développé l’école de composition d’Ivry s/Seine (94) depuis 1987.
Aujourd’hui fermée, nous relayons maintenant cette école et transmettons à notre tour cette pédagogie remarquable. Il nous a paru important que l’esprit qui l’anime soit présent dans notre Mensuel, pour être partagée par vous tous, anciens et nouveaux élèves ! Pour ceux qui ne nous connaissent pas encore, POLYPHONIES est une école d’écriture et de composition à distance, présente sur le web depuis 1999.
Lire l’article
Article
Dans Rubrique à brac • le 24 février 2013 • 27968 lectures