COURS 09 : MELODIE
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MELODIE
Ce cours aborde l’écriture des mélodies en A et B avec la formule non-pivot au levé en A et B
En début de portée, nous représentons les trois notes pivots en A. Ce sont les limites du mode pour cheminer en A et B.
Quelques conseils
Analyse
Pour que l’analyse soit plus efficace, on indique par les lettres correspondantes au-dessus du posé à chaque fois que l’on passe en A ou B. Ces lettres font partie de l’analyse car elles la déterminent. Elles permettent également de saisir en un coup d’œil le rapport équilibre A / déséquilibre B de chaque mélodie. Cela vous permettra également de mieux diversifier vos cheminements.
Changement d’état A ou B
Un intervalle disjoint est toujours l’expression d’un effort. C’est la raison pour laquelle on l’évitera pour passer de A en B ou de B en A dans nos mélodies. Le mouvement conjoint est la manière la plus facile de changer d’état A ou B. C’est donc ce que nous appliquerons toujours dans nos cheminements. Cela ne sera pas forcément vrai en composition. Mais tenir compte de cette « règle » permet d’avoir une écriture mélodique « facile » et d’éviter un type d’intervalle disjoint qui posera des problèmes à deux voix. C’est un des moyen d’obtenir une « mélodie qui chante ».
Il est tout fait possible de passer de A en B ou l’inverse avec une note fonctionnelle. Celle-ci étant toujours résolue, le mouvement conjoint est automatique.
On ne peut passer en A ou en B au levé. On est toujours soit en A soit en B durant toute la pulsation, c’est à dire durant tout le rythme simple (posé et levé).
Exemple d’élaboration d’une mélodie en A et B en mi majeur :
Nous avons maintenant tous les outils pour cheminer à la manière d’une chanson populaire de tradition orale. Vous devez donc être en mesure d’analyser n’importe laquelle d’entre elles. Vous constaterez alors que l’appogiature y est très peu employée et que les mélodies sont en général plus simples que celles de nos exercices.
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article publié le jeudi 5 juin 2014 et lu 5009 fois.
Jean-Luc KUCZYNSKI est compositeur et professeur de composition musicale depuis 1988 aux ACM et depuis 1999 à l’école d’écriture et de composition Polyphonies.
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