Jean-Pierre FUSTER
58 ans
Retraité de la S.N.C.F
Région P.A.C.A (Var)
Niveau I
Lire l’article
Mon parcours :
[1957] Année de mon premier cachet.
Je découvre le monde musical à l’âge de 7 ans.
L’instrument que j’aurai voulu choisir, était le violon. La sonorité de cet instrument me fait encore frissonner. Mais on m’avait inscrit dans la seule école de musique où il n’avait pas de cordes.
J’ai donc appris à m’assoir devant un piano, comme on me l’à indiqué ; et puis...
Je dois préciser, que ma prof (de piano), à l’époque des faits, enseignait aussi le tambour, l’accordéon, la guitare et bien entendu, la trompette. « Tout ce petit personnel se régalait en même temps avec beaucoup de cœur et de cœur ». Moi, je venais de découvrir l’aspirine ! (la migraine faisant place à la méditation, sur le devenir du musicien que je serais). Mes débuts pianistiques furent donc très brefs. Je refusais systématiquement de retourner vers cette école célébrissime disait-on ; la seule d’ailleurs, de mon village, ainsi que les futurs cachets !
[1958]
L’année suivante, j’ai appris à mettre les doigts sur les touches avec un professeur diplômé. J’ai vite découvert et apprécié l’instrument. Cet homme m’a transporté dans un paradis sonore ; j’étais dans mon élément.
Plus tard, le conservatoire... où je n’ai pu continuer à cause d’un déménagement imprévu.
Ensuite, seulement l’espoir de reprendre le piano qui ne m’à jamais quitté.
Mais, en tout cela une magnifique étincelle scintillait dans mon esprit d’enfant, il ne manquait plus que l’expression pour qu’elle illumine mes attentes créatives...
Puis les années ont passées, comme passe le TGV, très occupé, par l’école, le lycée, le travail, la famille. Quelquefois, je me souviens de l’étincelle, qui se transforme en une pluie d’étoiles, comme pour me rappeler que l’espoir de créer ma musique est toujours présent.
[2005]
Aujourd’hui à la retraite, ce qui anime mon quotidien, c’est justement l’envie de réaliser ce rêve : composer ma musique.
Quelques essais m’ont permis de penser que je pouvais nourrir l’espoir de composer de petites choses, d’après les dires de mon entourage. J’ai commencé à compulser des traités de composition, naviguer sur quelques sites, qui ne m’ont pas apporté grand-chose. Jusqu’au jour où j’ai pris contact avec Polyphonies en juin dernier.
[2008]
Mon activité musicale présente :
Je me suis remis au piano, j’essaye de composer. Je chante dans une chorale.
Ma musique :
Ma culture musicale : J’aime bien écouter quelques bons auteurs comme, Aznavour, Cabrel, Fugain, Brassens, Brel, et d’autres artistes d’un genre plus en vogue, J.J Goldman, J. Hallyday... autant d’ailleurs que les bonnes musiques de film, (J.Williams, E. Morricone) ; J’aime aussi la comédie musicale.
Je suis attiré également par la musique classique - W.A Mozart, dans lequel je trouve à la fois un mélange pathétique de puissance, de grâce, d’allégresse, également J.S Bach, L.W Beethoven, ainsi que la musique contemporaine, (Africaine, Indienne, Arabe etc....). En fait tout style qui m’inspire à la création. Je compte aller plus loin, et découvrir avec l’enseignement de Polyphonies une ouverture réelle vers la composition.
L’écriture musicale et moi :
Seulement quelques prémices de mélodies au piano, et comme je vous l’ai déjà dit, l’envie d’écrire, qui parfois me transporte vers d’autres horizons. Tout le reste est à découvrir pour mettre à profit cette passion.
Ce qui m’anime dans cette aventure, c’est la volonté de concrétiser ce vieux rêve. Mes difficultés sont grandes, je ne connais pas grand-chose en musique, à part pianoter au gré de mes souvenirs et bien-sûr de mes espoirs.
Mes projets musicaux :
Tout d’abord terminer le cursus, afin d’avoir un bagage suffisant pour m’essayer à la composition. Attiré par la chanson, mais plus encore par la musique de film, voir même symphonique.
Mais une chose est certaine, aujourd’hui, je suis le seul décideur : ma volonté et mon professeur me guideront vers cette magnifique aventure : LA CREATION !
Ma femme me soutient et m’encourage.
article publié le vendredi 5 décembre 2008 et lu 4061 fois.
Responsable administration de l’école à distance POLYPHONIES.
Conception et réalisation des supports formation. Responsable rédaction du Mensuel. Chanteuse.
Vous avez aimé cet article ? Alors partagez-le avec vos amis !
Articles les plus lus de Joëlle KUCZYNSKI
Arthur HONEGGER : Jeanne au bûcher
« La musique doit changer de caractère, devenir droite, simple, et de grande allure : le peuple se fiche de la technique et du fignolage. J’ai essayé de réaliser cela dans « Jeanne au bûcher ». Je me suis efforcé d’être accessible à l’homme de la rue tout en intéressant le musicien » nous confie Honegger. Ce « Beethoven du pauvre » comme il aimait à se définir, se préoccupa toujours de toucher un large public, dans ses oeuvres comme dans ses musiques de films, sans rien sacrifier de ses exigences musicales. Compte rendu de l’écoute musicale, animée par Jean-Robert, et qui a eu lieu à Trepsec, le 30 et 31 mai à Trepsec (16)
Lire l’article
Article
Dans Dossiers musicologiques • le 4 septembre 2009 • 13649 lectures
Evolution du contrepoint (partie I) : de l’organum au motet médiéval.
Point contre point, "punctus contra punctum", c’est tout l’art d’écrire une note (un point sur la portée) en face d’une autre note. Contrairement à la musique orientale, qui développe avec un suprême raffinement la ligne monodique, l’Occident, à partir du IXe siècle, explore un univers sonore qui superpose plusieurs lignes mélodiques simultanément. Art exigeant, il demande au compositeur une maîtrise consommée dans le cheminement mélodique, l’indépendance des parties, le contrôle de leurs contrastes et complémentarités. En retraçant son évolution, nous avons voulu que ce dossier donne sens aux études que vous entreprenez aujourd’hui, élèves de Polyphonies, que vous puissiez les replacer dans leur contexte à la fois historique et musicologique. Comprendre l’apport du contrepoint dans la musique occidentale, situer ses enjeux, et par là-même les raisons de l’étudier encore, nous paraît important. Ce dossier, s’il parvient à vous y aider, aura rempli sa fonction. Lire l’article
Article
Dans Dossiers musicologiques • le 5 février 2008 • 68764 lectures
Evolution du contrepoint (partie II) : de l’isorythmie au canon
Point contre point, "ponctum contra punctum", c’est tout l’art d’écrire une note (un point sur la portée) en face d’une autre note. En retraçant son évolution, nous avons voulu que ce dossier donne sens aux études que vous entreprenez aujourd’hui, élèves de Polyphonies, que vous puissiez les replacer dans leur contexte à la fois historique et musicologique. Comprendre l’apport du contrepoint dans la musique occidentale, situer ses enjeux, et par là-même les raisons de l’étudier encore, nous paraît important. Ce dossier, s’il parvient à vous y aider, aura rempli sa fonction. En voici la seconde partie. lire l’aticle
Article
Dans Dossiers musicologiques • le 3 avril 2008 • 45038 lectures
Béla BARTOK : Musique pour cordes, percussion et célesta
Dans cette pièce, l’inspiration de la musique traditionnelle folklorique se superpose à un style mélodique particulier, et qui atteint ici sa perfection. Tout est exceptionnel dans cette musique taillée dans du cristal : la transparence et l’ambiguïté tonale de l’harmonie, la profonde originalité de l’instrumentation... Lire l’article
Article
Dans Dossiers musicologiques • le 17 décembre 2011 • 44413 lectures
Compositeurs de cinéma : 2ème partie
II) MAIS COMMENT FONT-ILS ?... Compétences & savoirs-faire.
Nous poursuivons notre "étude de cas" portant sur les compositeurs de musique de film, en présentant rapidement ce mois-ci un aperçu du quotidien de leur métier, reconstitué grâce à la multitude d’interviews que recelle le web. Quelles pratiques, pour quels usages, et à quelles fins ? Le pluriel pourrait rendre cet article monstrueusement long : c’est pourquoi nous avons essayé d’en dégager les quelques grandes lignes caractéristiques. Lire l’article
Article
Dans Dossiers musicologiques • le 9 septembre 2015 • 10156 lectures