Un traité d’orchestration en ligne : « L’art orchestral » par Alan Belkin
			
			 
			
			Voici le troisième texte de la série en ligne d’Alan Belkin portant sur “les techniques musicales selon leur effet audible”. L’auteur y dégage des principes très précieux pour tout étudiant en composition, qui font de cette étude un complément très utile à la lecture des différents traîtés existants sur le sujet, et bien-entendu,  un prolongement de nos cours dont nous conseillons vivement la lecture. Lire l’article
			 
“Rimsky-Korsakov affirme : « Orchestrer, c’est créer : ça ne s’enseigne pas ». Qu’est ce que l’orchestration ? Pour nous, comme domaine d’étude, l’orchestration succède à l’instrumentation, cette étape préliminaire où l’étudiant explore le fonctionnement des instruments et réalise ce qui est raisonnablement jouable par un exécutant professionnel. La conception trop répandue à l’effet que l’orchestration n’est que l’attribution de timbres aux diverses lignes nous semble très inadéquate. Le timbre peut - et doit - servir à traduire le caractère musical. Cependant, son utilisation efficace exige une fine connaissance des textures - la résultante des combinaisons des lignes et des plans musicaux - et de l’effet des changements de timbre sur la perception de la forme musicale. [...] En conséquence, nous définirons l’orchestration comme la composition à partir de timbres et l’essentiel de notre propos visera à préciser comment l’orchestration peut renforcer différentes situations musicales.
Comme dans nos textes précédents, et compte tenu, d’autant plus, du fait que les réalisations orchestrales sont difficiles à tester, nous nous concentrerons, non pas sur des règles précises, mais plutôt sur les principes généraux qui les motivent.
Par ailleurs, l’accent sur les principes généraux permet de couvrir non seulement l’orchestration d’instruments traditionnels, mais aussi l’utilisation des timbres en musique électroacoustique ou en situation mixte. Pour faciliter les références, cependant, nous tirerons nos exemples du répertoire instrumental courant. Enfin, dernier point, ce texte ne peut remplacer les ouvrages déjà mentionnés ; il vient plutôt les compléter. On ne peut apprendre l’orchestration par sa simple lecture.”
Alan Belkin, 2006.
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					article publié le lundi 7 mai 2007 et lu 11918 fois.
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Aujourd’hui fermée, nous relayons maintenant cette école et transmettons à notre tour cette pédagogie remarquable. Il nous a paru important que l’esprit qui l’anime soit présent dans notre Mensuel, pour être partagée par vous tous, anciens et nouveaux élèves ! Pour ceux qui ne nous connaissent pas encore, POLYPHONIES est une école d’écriture et de composition à distance, présente sur le web depuis 1999.
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