Sous l’impulsion d’Yves Ribis, élève de Polyphonies, et qui nous a communiqué le lien de la conférence de Michel PASTORE : « Musiques Interdites par le III° Reich », nous avons eu envie d’en savoir un peu plus sur les musiciens de cette période sombre, que l’on s’efforce aujourd’hui de sauver du génocide culturel nazi. Lire l’article
DES MUSICIENS PRIVES D’IDENTITE
LES MUSICIENS DÉGÉNÉRÉS « VOLONTAIRES »
Dès 1933, une grande majorité du monde musical est d’origine juive, même lointaine : professeurs, directeurs de théâtre, chefs d’orchestre, et évidemment compositeurs. Tous sont victimes d’interdiction de d’exercer, diriger, composer, ou être diffusés... mis au ban pour l’unique raison suffisante de leur origine sémite. Trois ans plus tard, en 1938, se tient à Düsseldorf l’exposition « Die Entartete Musik » (traduction littérale « musique privée de généalogie, de génération » qui précise finalement les enjeux culturels de ce bannissement. Sur l’affiche : un noir, jouant du saxophone, portant à la boutonnière de son smoking de concert l’étoile de David. Un noir (un américain, donc un esclave, un sous-homme) , un saxophone (instrument moderne exclus de la nomenclature classique), un smoking (tenue emblématique du chef d’orchestre, dans l’exercice de sa fonction dirigeante), l’étoile de David (marquage de la culture juive dominante). Musique métissée donc dégénérée, dirigée par la « juiverie ». Hans Severus Ziegler, commissaire de l’exposition explique : « Ce qui est réuni dans l’exposition "Entartete Musik" représente le reflet d’un véritable sabbat de sorcières et du bolchevisme culturel le plus frivole, aux plans spirituel et artistique ; c’est aussi le reflet du triomphe de la sous-humanité, de l’arrogante impudence juive et d’un complet abrutissement intellectuel… La musique juive et la musique allemande demeurent étrangères. Les lois de la musique juive ou les constructions intellectuelles et les doctrines du faux-semblant, la physique et la physiologie juives du son se développent actuellement de façon clairement prédominante dans le monde musical de sang allemand, de telle sorte qu’il existe des imbéciles beni-oui-oui allemands qui ne peuvent se soustraire aux influences d’une race inférieure à cause de leur propre faiblesse et de leur manque de force créatrice et d’inspiration. La dégénérescence de la musique et de la création musicale allemandes naît alors par la force des choses. La musique dégénérée est ainsi au fond une musique non allemande, pour laquelle la partie saine du peuple ne trouvera également aucun organe de réception, aucune émotion et aucune réceptivité ».
Sans parler des Mahler, Meyerbeer et Mendelssohn frappés rétroactivement d’anathème pour leur seule origine sémite, trois catégories de musiciens sont considérés comme dégénérés :
LES MUSICIENS « BOLCHÉVIKS »
Sont dits « bolchéviks », les musiciens engagés dans le socialisme ou le communisme. Par exemple :
Compositeur allemand né à Dessau, le 2 mars 1900 et mort à New York, le 3 avril 1950. Sa musique, considérée par les nazis comme « dégénérée », lui vaudra de voir ses partitions brûlées. Ses origines juives et ses sympathies pour le communisme font qu’il est contraint de quitter l’Allemagne en 1933.
Extrait de Mahagonny-Songspiel (livret de Bertolt Brecht) 1927
Avant les années 30, ce compositeur allemand occupa des postes de chef d’orchestre à Hambourg, Cologne, Mayence et Berlin, tout en composant une musique d’avant-garde notamment pour le cinéma. Engagé plutôt à droite qu’à gauche et d’origine juive, il quitta l’Allemagne dès 1933 pour la France, puis les États-Unis, avant de revenir en Europe après la Guerre et de se fixer à Berlin-Est. Il collabora alors avec Bertolt Brecht pour les musiques de scène de Mère courage et du Cercle de craie caucasien. D’abord attiré par la musique dodécaphonique, il s’en est éloigné pour s’attacher à une musique réaliste, volontiers engagée et accessible au plus grand nombre.
Biographie complète (en anglais)
Extrait de Meer der Stürme, seconde partie, 1967
LES MUSICIENS JAZZ
Le jazz est considéré par les nazis comme l’ « invasion nègre » d’une musique afro-américaine, donc non allemande :
Trompettiste, compositeur et chef d’orchestre allemand d’origine polonaise. Quasiment inconnu en France, cet enfant prodigue du jazz surnommé " l’Amstrong Blanc " par Amstrong lui-même devint, au terme d’une épopée poignante, le " tsar " du jazz en U.R.S.S. Artiste maudit persécuté par les Nazis en tant que dégénéré, consacré " Musicien d’Etat " par Staline avant d’être banni et déporté au goulag, Rosner est libéré à la mort du dictateur. Oublié de tous, il parvient à s’installer à Berlin en 1973, avant de mourir dans la pauvreté trois ans plus tard.
Dans les années 1928-1938, il est l’un des compositeurs vivants les plus joués grâce à son opéra créé en 1927, Johnny spielt auf (dont l’affiche de l’exposition est l’illustration directe) et qui raconte l’histoire de l’opposition entre un violoniste classique et un violoniste de jazz. Cependant, dès l’Anschluss, il est déclaré « artiste dégénéré » par les nazis et émigre aux États-Unis où il étudie la musique médiévale et la musique sérielle. Bien qu’il reste très prolifique et compose jusqu’à sa mort dans les genres les plus divers, Ernst Křenek ne réussit pas à renouer avec sa célébrité d’antan. Au cours de sa période américaine, il est surtout reconnu en tant que pédagogue et musicologue, notamment par Glenn Gould.
Extrait de Jonny spielt auf - 1927
LES MUSICIENS UTILISANT LES NOUVELLES HARMONIES
Issus de l’école de Schönberg, ils détournent le classicisme allemand vers l’atonalité, le sérialisme, le dodécaphonisme :
Un des principaux élèves d’Arnold Schönberg – avec Anton Webern et Alban Berg –, il compte parmi les grands compositeurs de musique vocale du 20e siècle. Compagnon de route de Brecht, compositeur de chants de combat ou pionnier de la musique de cinéma, Eisler composa également pour piano et musique de chambre. Ces textes, écrits en Allemagne ou en exil aux États-Unis – certains avec T.W. Adorno ou Ernst Bloch – montrent que Hanns Eisler fut aussi un penseur de la musique et de ses rapports avec la société. Îl a notamment étudié systematiquement les problèmes de la musique de film ; son ouvrage "Composing for the films" est peut-être ce que l’on a écrit de plus intelligent sur le sujet. Ce n’est que depuis la fin du conflit Est-Ouest qu’on peut aborder, délivrée de tabous et de préjugés, la richesse de son œuvre.
Élégie sur un poème de Bertolt Brecht, 1939
D’origine allemande, formé à Hochschule für Musik de Francfort, — américain d’adoption et par la naturalisation, Erich Itor Kahn compositeur, pianiste soliste et musicien de chambre, associe une discipline de travail typiquement germanique à une conscience professionnelle de responsabilité qu’entraîne le processus de création, toujours préoccupé par la compatibilité de la forme et de son contenu. La technique compositionnelle d’Erich Itor Kahn découle d’une interprétation toute personnelle et originale des principes architecturaux de Schönberg, tandis que sa mentalité créative le rapproche plutôt de Charles Ives. Erich Itor Kahn occupe une place à part dans l’histoire de musique contemporaine.
Six Bagatelles For Piano, No 2, 1935-1940
On dresse une liste d’environ 300 compositeurs dégénérés : certains choisissent volontairement de figurer sur cette liste, bien que les nazis ne les avaient pas comptés, parce qu’ils n’étaient ni juifs, ni « modernistes », ni communistes :
Grâce à ses recherches, Béla Bartók, d’origine hongroise, pose les bases de l’ethnomusicologie. Il y découvre l’échelle pentatonique et des combinaisons polyrythmiques qu’il utilise dès ses premières oeuvres. Concertiste en Europe et aux Etats-Unis, il se produit avec le violoniste Joseph Szigeti et le clarinettiste de jazz Benny Goodman. Il fut absent de l’exposition de l’Entartete Musik, parce qu’il appartenait à une nation amie. Mais Bartock refuse ce traitement de faveur et proteste avec Zoltán Kodály et d’autres artistes, en édictant une résolution contre les lois raciales hongroises. Il demanda un peu plus tard d’être admis dans le cercle des « dégénérés ». Il fuit le régime hongrois pro-nazi et émigre aux Etats-Unis. En 1943, le succès de son Concerto pour orchestre lui vaut de nombreuses commandes, trop tardives car Béla Bartók décède peu de temps après.
Sonata for 2 Pianos, 1937
Né et mort à Munich, n’ayant aucune origine sémite, c’est dans cette ville qu’il effectue ses études. Dans l’Allemagne hitlérienne, au lieu de collaborer comme Hitler le lui demanda, il choisit volontairement d’interdire toute publication et toute exécution de ses oeuvres en Allemagne. Il continue cependant de composer et déploie tous ses efforts pour être joué en dehors de son pays : ainsi en 1935, à Prague, sera crée son poème symphonique « Miserae » dédié « à mes amis qui durent subir mille morts, qui reposent pour l’éternité, nous ne vous oublierons pas (Dachau 1933-1934)". Le public allemand ignorait quasiment tout de ce compositeur caché. Après la guerre, il cumulera les fonctions officielles à Munich et en Bavière (il y crée notamment le cycle de concerts de musique contemporaine Musica Viva).
Extrait de sa Symphonie n° 1 dite Versuch eines Requiem, pour alto et orchestre, avec des textes de Whitman, 1950 : remaniement de la cantate de 1936
De la naissance du ghetto, jusqu’au 20 avril 1945, près de 140 000 personnes passent à Terezin dont de nombreux artistes (Robert Desnos y est mort). Terézin restera dans l’histoire comme la plus grande mystification du régime nazi. Y sont morts en particulier :
Pianiste et compositeur tchèque (autrichien selon d’autres sources), il entame en 1923 une carrière pleine de succès qui durera jusqu’au début des années 1930. Jusqu’à sa déportation en 1942, son œuvre comporte 41 opus. Mais la plus grande partie de ces œuvres a disparue : les manuscrits ont été vraisemblablement perdus pendant la période d’occupation allemande. Son œuvre la plus connue est l’opéra Der Kaiser von Atlantis composé et créé en 1944 dans le camp de concentration de Theresienstadt, et qui est devenu l’ouvrage symbole de la destruction de plusieurs générations d’artistes juifs.
History, Music & Memory : Victor Ullman
Compositeur et un pianiste tchèque, Gédeon KLEIN a donné son premier concert à 14 ans. En 1938 il fréquente la Masterclass de piano de Vilém Kurz. Une carrière de pianiste se dessine alors. Mais l’occupation nazie en 1940 met fin à ses études. Il est empêché de se rendre à la "Royal Academy of Music" à Londres pour étudier et ne peut se produire comme pianiste en public. En décembre 1941, il est déporté à Terezin. Avec des musiciens comme les compositeurs Hans Krása, Viktor Ullmann et Pavel Haas, le chanteur Karel Berman, le pianiste et chef d’orchestre Rafael Schächter ou le futur chef d’orchestre de la Philharmonie tchèque Karel Ančerl, il est un acteur important de la vie culturelle du camp. En octobre 1944, neuf jours après avoir achevé son trio à cordes, il est déporté à Auschwitz puis au camp de concentration de Fürstengrube, une installation extérieure d’Auschwitz. Il y travaille à la mine et meurt peu de temps avant la libération dans des circonstances restées inconnues.
Extrait de Piano Sonata 1. Allegro con fuoco 1943
Compositeur tchéco-allemand, il est élève d’Albert Roussel, et travaille comme chef de chœur au Nouveau théâtre allemand à Prague. C’est en 1921 qu’il obtient son premier succès comme compositeur avec les Lieder avec orchestre opus 1 sur des textes de Christian Morgenstern. En 1938, Hans Krása écrit l’opéra pour enfant Brundibár à l’occasion d’un concours du Ministère de l’enseignement et de l’Education Populaire. Mais Hitler envahit la Pologne et cet opéra ne peut être joué. Malgré tout, en 1941 la première sera donnée secrètement dans un orphelinat juif. Le 10 août 1942, Hans Krása est déporté au Camp de concentration de Terezin. Brundibár y sera donné 55 fois. Dans le camp, il sera marié quelques mois avec Eliška Kleinová pour empêcher sa déportation en tant que femme seule. Dans la nuit du 16 octobre 1944, Hans Krása est transporté en chemin de fer vers Auschwitz. Il meurt dans la chambre à gaz dès son arrivée.
Extrait de Brundibar, 1938
Fils d’un employé des chemins de fer, Rudolf Karel, d’origine tchèque a étudié la composition de 1899 à 1904 avec Antonín Dvorák. A Prague, ou il est professeur de composition au conservatoire, il participe à la Résistance contre les nazis. Il est arrêté le 19 mars 1943 puis interné à la prison de Pnkrac. Malgré la torture, Karel commençe dans sa cellule n°127 à écrire une nouvelle œuvre, son conte Les trois cheveux d’or du grand-père omniscient. Sans disposer de papier à musique, il compose sur des petits bouts de papier de toilette, utilisant des éclats de bois qu’il arrache au plancher et qu’il noircit avec du charbon animal - un médicament précieux. Jour après jour, au fil de l’avancement du travail, et sans que l’auteur ait pu se relire, un gardien tchèque fait sortir les feuillets de la prison pour les mettre soigneusement à l’abri (il y en eut 240). En février 1945, il est déporté à Terezin : il compose « Nonette ». Obligé de rester dehors nu toute une nuit sous prétexte d’épouillage, il meurt de froid un mois plus tard.
Compositeur tchèque, Pavel Haas fut l’un des élèves les plus doués et les plus originaux de Leoš Janáček, mêlant brillamment les influences du jazz, du folklore juif, avec sa bohème natale. A l’instar de Korngold, il composa de nombreuses musiques de films et de théâtre. Malade et affaibli mais encouragé par Gideon Klein, il compose à Terezin une étude pour orchestre à cordes (reprise dans le film de propagande nazie "Der Führer Schenkt den Jüden eine Stadt" ) et les Quatres Chants, son chef-d’œuvre. Il est déporté à Auschwitz le 16 octobre 1944 avec Gideon Klein, Krása et Ullmann, où il meurt dans une chambre à gaz deux jours après son arrivée. Son épouse et leur jeune fille survécurent à la guerre, grâce à la courageuse initiative de Haas d’orchestrer son divorce.
Biographie complète (en anglais)
Extrait de Studi for Orchestra, Terezin, 1943
Bien d’autres compositeurs anonymes ont disparu dans l’anéantissement programmé par le régime nazi, parfois avant même de pouvoir donner la pleine mesure d’un talent qui n’a pas eu le temps d’éclore...
Le régime nazi a finalement réduit au silence la plus grande partie de l’élite musicale qui avait fleuri sous la république de Weimar. Qu’ils aient disparu en déportation ou dans l’anonymat de l’exil, bons nombre des compositeurs dégénérés qui ont survécut à l’extermination n’ont toujours pas retrouvé la place qui devrait être la leur dans la vie musicale de l’après guerre : soit parce qu’ils ont perdu leur notoriété qu’ils n’ont pas réussi à regagner, soit parce que l’hégémonie de la 2d école de Vienne et leur théoricien Adorno les ont éclypsé de la scène musicale. Ils restent encore souvent considérés comme des musiciens de second plan :
Doté d’une formation musicale parfaitement classique, ayant été assistant d’Alban Berg sur Wozzeck à Aix-la-Chapelle, il connaîtra à Paris la misère et survivra en tant que musicien de cabaret. Durant la guerre, il est caché au château de Montredon par la Comtesse Pastré mais sera arrêté à Nice en 1943 et miraculeusement sauvé des convois. Après guerre, il écrira pour Edith Piaf quelques-uns de ses plus grands succès. Il écrira aussi pour Yves Montand, Tino Rossi, et composera des musiques de films. Ce n’est qu’à la fin de sa vie qu’il se remettra à composer des oeuvres pour grand orchestre, comme la Suite Yiddish et le Concerto pour deux pianos.
Chanson « Padam padam » chantée par Edith Piaf
Fils du critique autrichien Julius Korngold, enfant prodige, il fut recommandé à Mahler et à Zemlinski. Le triomphe remporté en 1920 à Hambourg, où il était devenu chef d’orchestre, par son opéra Die tote Stadt (d’après Bruges la morte de Rodenbach), marqua le sommet de sa carrière. Contraint d’émigrer aux États-Unis en 1934, il s’y spécialisa dans la musique de film. Alors qu’il est un des compositeurs les plus connus d’Europe et du Nouveau Monde, les nazis saisirent sa propriété vendant ce qu’ils pouvaient et détruisant le reste de son oeuvre. L’exil et l’Amérique le contraignent à rester musicien de film. Identifié comme tel dans le monde musical d’après-guerre, il reste considéré comme un compositeur de second ordre, notamment en raison de son refus d’adhérer au sérialisme et au dodécaphonisme. Il devait constater, après son retour en Europe, que ses ouvrages, si fêtés un quart de siècle plus tôt, avaient quitté le répertoire. Korngold est mort sans revenir aux grandes formes musicales (opéras, lieders) qui avaient été son expression musicale initiale.
Concerto pour violon (1er mouvement), 1945
Michel Pastore conclu ainsi sa conférence « A travers ses quelques exemples choisis certes arbitrairement (comment référer ne serait-ce qu’à tous les principaux compositeurs de cette période ?), le fait que la terreur musicale instauré par le III° Reich servit à cautionner le judaïcide paraît fondé. Mais de même se fonde en retour le fait que, malgré la solution finale, la musique persista toujours à témoigner de sa force vitale et ce malgré les conditions extrêmes auxquelles ses compositeurs furent contraints. Restituer à tous ces grands artistes la place qu’ils méritent, c’est nous réapproprier une partie essentielle de notre patrimoine culturel. Recréer, un demi siècle après, ces oeuvres magistrales, c’est aussi refaire avec elles le chemin de l’exil, de l’interdit, du génocide. Si la stratégie nazie fut de justifier le crime contre l’humanité en utilisant la culture comme leurre, à l’inverse la culture comme vérité peut en se reconstituant autour de ces oeuvres « dégénérées » dénoncer à jamais le crime. Il s’agit alors de signifier à travers une esthétique, un impératif moral : « plus jamais cela car cela a pu avoir lieu ».
Conférence intégrale de Michel Pastore dans la cadre de la Shoah et l’Europe Musiques Interdites par le III° Reich
Liste des compositeurs persécutés pendant le nazisme sur Wikipedia
Fondation OREL pour la réhabilitation des musiques interdites sous le IIIème Reich : biographies, discographies, articles et essais (en anglais)
Article de O. Lussac L’idéologie nationale-socialiste et la musique. Université de Metz
Article de Laure SCHNAPPER La musique « dégénérée » sous l’Allemagne nazie
Page du magazine TUTTI-musique, complément à cet article Entartete Musik : La Musique dégénérée