Jean-Luc BELLIER
39 ans
Ingénieur informaticien
Ile de France (92400)
Niveau III
Lire l’article
Mon parcours :
J’ai commencé l’étude du piano en cours particulier à l’âge de 6 ans ; j’ai étudié cet instrument pendant une dizaine d’années. En parallèle, j’ai découvert l’apprentissage de la guitare au club musique de mon collège, activité que j’ai poursuivie pendant 3 ans.
Ensuite, j’ai dû suspendre ces activités musicales pour pouvoir continuer mes études. Je n’ai repris la guitare qu’après mon cycle d’ingénieur. Patiemment, les mécanismes sont revenus. J’ai poursuivi l’étude de cet instrument via des méthodes d’apprentissage du type CD-ROM, qui m’offraient la souplesse de progresser à mon rythme. J’apprécie aussi cet instrument pour sa portabilité.
En 2005, j’ai fait une rencontre décisive avec Christophe Duhamel, un chef de chœur jurassien, au cours d’un stage ‘Chant choral et randonnée’, qui se déroulait en Lorraine. Ce chef de chœur harmonise depuis une vingtaine d’années des chants issus du répertoire français, et organise des stages de chant choral dans toute la France (semaines ou week-ends). Le répertoire est autant la chanson contemporaine que le répertoire classique, voire la musique ancienne.
Cela a été mon premier contact avec le monde du chant choral. La personnalité de Christophe et sa façon de travailler m’ont plu immédiatement. J’ai également été impressionné par le rendu des chants que nous avions travaillé la première journée ; nombre d’entre nous ne nous connaissions pas. Depuis 2005, je suis inscrit régulièrement à ces stages.
Christophe a été un élément déclencheur pour me pousser à étudier l’harmonie. J’ai eu envie de comprendre comment ça marchait. J’ai souvent beaucoup de « bribes » mélodiques qui me viennent, et souvent, je me demande « qu’est-ce que je pourrais mettre dans les autres voix ? » ; la satisfaction du rendu des harmonisations des chants que j’ai étudiés avec lui m’ont convaincu de franchir le pas.
Comment j’ai découvert Polyphonies :
J’ai beaucoup fureté dans les librairies musicales, sans toutefois trouver mon bonheur. Mes recherches sur Internet m’ont rapidement conduit à Polyphonies. J’ai été très séduit par la formule proposée (« à l’essai »), la clarté des supports de cours, et la souplesse des formules d’inscription. J’ai donc très rapidement renvoyé mon inscription définitive.
L’écriture musicale et moi :
J’ai découvert l’écriture musicale en entrant à Polyphonies. Mon idée de départ était de pouvoir réussir à harmoniser des chansons françaises contemporaines, et, pourquoi pas, commencer à écrire quelques mélodies. Je découvre au fil des cours des informations que je n’aurais sûrement pas pu obtenir par d’autres moyens.
J’essaie de faire, sur des chants qui me plaisent, des arrangements à la guitare, quand je ne trouve pas les partitions (par exemple quand l’accompagnement original est au piano) ; parfois, j’essaie de laisser libre cours à mon imagination à partir d’une succession d’accords afin de voir « jusqu’où ça tient ». Malgré tout, j’éprouve quelquefois une certaine frustration car j’ai l’impression de « tourner en rond ».
J’essaie de travailler quotidiennement sur les exercices (le soir), car je me suis vite rendu compte de l’ampleur de la tâche. Les exercices sont nombreux, et souvent, j’ai l’impression de ne pas avancer. C’est parfois un peu décourageant. Mais je pense que cela vaut le coup de s’accrocher.
Mes goûts musicaux :
variété française : G. Brassens, P. Perret, Y. Duteil, J. Ferrat, W. Sheller, Barbara, J. Clerc entre autres.
Variété internationale : Simon & Garfunkel, Cat Stevens, Donovan, Bob Dylan, Leonard Cohen ; j’aime aussi beaucoup la musique irlandaise, pour ce côté tantôt joyeux, tantôt mélancolique
Classique : Bach, Chopin, Mozart, Beethoven
Mes activités musicales présentes :
Ne pouvant me passer de musique, j’essaie autant que possible de continuer la pratique de la guitare. J’assiste également très régulièrement à des concerts de musique classique sur Paris, par le biais de l’association « Accueil musical », que j’ai découverte en 2008. Je suis inscrit aux « Leçons de musique » de Jean-François Zygel au théâtre du Châtelet. Ces activités, combinées à mon écoute d’œuvres classiques me permet d’étoffer ma connaissance de la musique et me permet de découvrir d’autres compositeurs.
article publié le vendredi 3 avril 2009 et lu 5087 fois.
Responsable administration de l’école à distance POLYPHONIES.
Conception et réalisation des supports formation. Responsable rédaction du Mensuel. Chanteuse.
Vous avez aimé cet article ? Alors partagez-le avec vos amis !
Articles les plus lus de Joëlle KUCZYNSKI
Arthur HONEGGER : Jeanne au bûcher
« La musique doit changer de caractère, devenir droite, simple, et de grande allure : le peuple se fiche de la technique et du fignolage. J’ai essayé de réaliser cela dans « Jeanne au bûcher ». Je me suis efforcé d’être accessible à l’homme de la rue tout en intéressant le musicien » nous confie Honegger. Ce « Beethoven du pauvre » comme il aimait à se définir, se préoccupa toujours de toucher un large public, dans ses oeuvres comme dans ses musiques de films, sans rien sacrifier de ses exigences musicales. Compte rendu de l’écoute musicale, animée par Jean-Robert, et qui a eu lieu à Trepsec, le 30 et 31 mai à Trepsec (16)
Lire l’article
Article
Dans Dossiers musicologiques • le 4 septembre 2009 • 15452 lectures
Jean-Philippe RAMEAU : Les Boréades
Né au temps de Lully et mort au temps de Mozart, Jean-Philippe Rameau domine de haut l’opéra français du XVIIIème, toujours tributaire de l’esthétique de Lully et de la tradition fastueuse des fêtes royales. En faisant un triomphe à la musique de Rameau, après un siècle d’ignorance respectueuse, le public aujourd’hui en a consacré l’originalité, la richesse et le pouvoir d’émotion.
Voici le compte rendu de l’écoute musicale des BOREADES, animée par Jean Robert le 04/04/08 à Trepsec (16). Lire l’article
Article
Dans Dossiers musicologiques • le 6 novembre 2020 • 22100 lectures
Apprendre la composition : c’est possible pour tous !
"Chacun possède, depuis l’enfance, une connaissance orale de la musique. Malheureusement, cette connaissance s’arrête à un stade primitif. On invente des sons de plus en plus inouïs (sur les nouveaux comme sur les anciens instruments), mais on oublie souvent le message." Cette constatation est faite par Jean Robert pour une association que les élèves de Polyphonies connaissent bien, puisqu’il s’agit de notre "maison mère" en quelque sorte ; les ACM, qui ont développé l’école de composition d’Ivry s/Seine (94) depuis 1987.
Aujourd’hui fermée, nous relayons maintenant cette école et transmettons à notre tour cette pédagogie remarquable. Il nous a paru important que l’esprit qui l’anime soit présent dans notre Mensuel, pour être partagée par vous tous, anciens et nouveaux élèves ! Pour ceux qui ne nous connaissent pas encore, POLYPHONIES est une école d’écriture et de composition à distance, présente sur le web depuis 1999.
Lire l’article
Article
Dans Rubrique à brac • le 24 février 2013 • 28967 lectures
Dossier compositeur : Brian Ferneyhough
"Brian Ferneyhough est certes l’une des personnalités les plus énigmatiques de la musique d’aujourd’hui. Son œuvre, extrêmement complexe, est la concrétisation de raisonnements intellectuels qui trouvent leur fondement dans la pensée sérielle des années 1950-1960 et la bousculent pour construire un matériau à haute densité, base d’une expressivité radicale". Voici donc ce que nous avons collecté sur ce compositeur britannique, né en 1943, et qui a reçu cette année le très prestigieux prix Ernst von Siemens consacrant une oeuvre aussi envoûtante que controversée.
Lire l’article
Article
Dans Dossiers musicologiques • le 5 septembre 2007 • 16808 lectures
Benjamin BRITTEN : War Requiem
Le War Requiem est une énorme symphonie chorale, dans laquelle il faut voir un chef-d’œuvre du vingtième siècle, écrit lorsque Britten approchait de la cinquantaine. Ce fut un grand plaidoyer contre la guerre et pour la réconciliation des peuples. 45 ans après, l’œuvre est toujours aussi fascinante, toujours aussi bouleversante. Britten rapproche le texte latin du Requiem, de foi et de compassion, avec les poèmes de Wilfried Owen, soldat au milieu du terrible carnage de 1914/1918. Cette composition magistrale réunit à la fois un grand orchestre et un orchestre de chambre, un grand chœur et un chœur d’enfants ainsi que trois solistes, pour clamer la tragédie humaine que fut la "der des der", et hélàs après elle, toutes les autres. Lire l’article
Article
Dans Dossiers musicologiques • le 1er octobre 2008 • 38702 lectures